Les dispositifs proposés par l’État n’ont jamais été aussi nombreux, ni les moyens financiers aussi importants. Dommage que les actifs soient trop peu nombreux à en profiter.
Depuis avril 2020, les formations professionnelles se multiplient et s’adaptent. D’une part, l’État souhaite faire de la formation un levier majeur de la relance économique et met en place de nouveaux dispositifs pour favoriser le développement des compétences des salariés. D’autre part, les organismes de formation digitalisent et diversifient leur offre. Toutefois, certains dispositifs de formation professionnelle demeurent encore sous-utilisés et mériteraient d’être boostés.
En chaque crise émerge une opportunité. Les salariés l’ont bien compris et posent depuis un an les yeux de Chimène sur la formation professionnelle. La crise socio-économique liée à la Covid-19 a mis en lumière la nécessité de se former et d’acquérir, si besoin était, de nouvelles compétences pour assurer son employabilité. Selon le Baromètre de la formation et de l’emploi 2021 de Centre Inffo/CSA publié en février 2021, 48 % des actifs souhaitent se former dans les 12 mois qui viennent. “Pour les salariés, la crise est à la fois une période de questionnement sur leur avenir professionnel, mais aussi d’opportunités sur la possibilité de se réinventer et de se reconvertir”, confirme Olivier Baudin, responsable de la formation professionnelle continue à l’ISC business school.
Depuis le début de la crise sanitaire, les salariés n’ont que l’embarras du choix. FNE-formation renforcé, CPF, CPF de formation, transitions collectives… les dispositifs de formation proposés par l’État aux actifs n’ont jamais été aussi nombreux, ni les moyens financiers aussi importants. De leur côté, les organismes de formations (OF) ne sont pas en reste. Ils ont accéléré la digitalisation de leurs offres dès le premier confinement, quand c’était possible. “70 % des formations s’effectuent actuellement en classes virtuelles. Ces formations multiformes sont une opportunité pour construire des parcours stimulants pour les apprenants”, commente Florent Courau, directeur général de Demos. “Nous avions déjà les outils pour […]
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