Auteur(s) moral(aux) : Cour des Comptes
Date de remise : 23 février 2022
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La police nationale emploie un peu plus de 126 000 personnels actifs en 2020, dont 9 200 commissaires et officiers, 107 600 gardiens de la paix et 10 300 policiers adjoints. La formation initiale et continue de ces personnels revêt une importance particulière, en raison des prérogatives qui s’attachent aux missions de sécurité intérieure – qui s’accompagnent d’un encadrement réglementaire et déontologique strict.
L’appareil de formation de la police nationale est confronté à de multiples tensions :
Ces tensions vont continuer d’exercer sur les écoles une pression d’autant plus forte que la durée de la scolarité des gardiens et des policiers adjoints va être allongée. La formation doit aussi permettre à l’institution de faire face à de nouvelles menaces (telles que la cybercriminalité).
Dans ce rapport, la Cour des comptes formule treize recommandations visant à répondre à ces nouveaux besoins, réparties selon trois grands axes : l’organisation et les moyens de la formation, la formation initiale et la formation continue.
PROCÉDURES ET MÉTHODES
SYNTHÈSE
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
I – UNE ORGANISATION EN MUTATION QUI N’A PAS ENCORE TROUVÉ SON ÉQUILIBRE
A – Un contexte qui met le système de formation en tension
B – Le positionnement récemment revalorisé de la formation au sein de la police nationale
C – Une gouvernance de la formation « à la croisée des chemins », avec un pilotage renforcé mais pas encore unifié
II – LES MOYENS ALLOUÉS À LA CHAÎNE DE FORMATION
A – Le budget : une exécution tendue, une architecture très éclatée
B – Les ressources humaines : des objectifs globalement tenus
C – L’immobilier : une situation critique qui appelle des arbitrages
D – Les équipements : des besoins globalement satisfaits mais un retard dans le déploiement d’outils informatiques pour les élèves
III – LE COÛT DE LA FORMATION, UNE INFORMATION MANQUANTE
A – Un coût global de la formation mal évalué
B – Une formation initiale qui représente la moitié du coût global de formation
C – Des coûts de la formation continue dispersés entre les directions
I – UNE FORMATION INITIALE DE QUALITÉ INÉGALE ENTRE COMMISSAIRES ET OFFICIERS
A – La formation des commissaires : un taux de satisfaction élevé
B – La formation des officiers : un défi, en raison de la hausse significative des promotions
II – LA FORMATION INITIALE DES GARDIENS : UN ALLONGEMENT SOUHAITABLE FACE À UN RECRUTEMENT DE MOINS EN MOINS SÉLECTIF
A – Un système de formation de masse décliné de façon homogène dans l’ensemble des écoles
B – Une nouvelle scolarité des gardiens, entrée en vigueur en 2020, qui s’est révélée insatisfaisante
C – La formation des policiers adjoints : une conception proche de celle des gardiens
D – Une désaffection progressive pour le dispositif des « cadets de la République »
I – UNE STRATÉGIE DE FORMATION CONTINUE QUI PEINE À TRANSCENDER LA DIVERSITÉ DES MÉTIERS ET DES STRUCTURES
A – La diversité des objectifs et des acteurs de la formation continue
B – Une offre de formation continue construite séparément par la DCRFPN et l’ENSP
II – UNE IMPARFAITE ADÉQUATION ENTRE L’OFFRE ET LA DEMANDE
A – Un nombre de jours de formation continue stable et peu élevé
B – La formation des OPJ : des parcours à structurer pour accompagner la reconstitution de la filière judiciaire
C – La formation au maintien de l’ordre : solide dans les unités spécialisées, récente dans les unités généralistes
D – Les techniques et la sécurité en intervention : un déficit d’entraînement et des besoins croissants de formations à l’emploi des armes qui appellent des réponses urgentes
III – LE PROBLÈME DE LA GESTION DES FORMATEURS
A – Une absence de vision consolidée des effectifs, des modalités de recrutement, de formation et d’évaluation variables
B – Des difficultés persistantes à valoriser la mission de formateur
C – La baisse d’attractivité du métier de formateur aux techniques et à la sécurité en intervention (FTSI)
IV – UNE FORMATION CONTINUE QUI PRÉSENTE DE NOMBREUSES FRAGILITÉS
A – Une montée en puissance de l’e-formation qui doit être mieux coordonnée
B – Une formation continue que police et gendarmerie ne souhaitent pas mutualiser
C – Des évaluations à renforcer
D – Diminuer la priorité de l’opérationnel et rapprocher la formation des agents
E – Une faible anticipation des compétences attendues
LISTE DES ABRÉVIATIONS
ANNEXES
Type de document : Rapport d’étude
Pagination : 164 pages
Édité par : Cour des comptes
Collection :
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