ACCUEIL >> Formation >> Se former par métier >> Santé / Social >> Reconversion dans les métiers de la médecine douce : devenir sophrologue
Depuis quelques années, les pratiques liées au bien-être sont en pleine expansion, ce qui encourage les reconversions vers les métiers de la médecine douce. C’est le cas de la sophrologie, pratique basée sur la respiration, qui voit arriver chaque année de nombreuses nouvelles recrues. Zoom sur cette profession en plein développement.
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Le sophrologue est un professionnel de la médecine douce, aussi appelée médecine alternative. Cette pratique, axée sur le bien-être, se base notamment sur des exercices respiratoires et des postures du corps, qui aident les individus à surmonter les maux de la vie quotidienne : stress, angoisse, manque de confiance, évènements difficiles, troubles du sommeil ou de l’alimentation, etc.
Le sophrologue n’est pas un professionnel de santé. Ainsi, il ne peut pas prescrire de médicaments. Au contraire, son action est souvent préventive afin d’éviter un traitement médicamenteux au patient, ou bien complémentaire afin d’aider le patient à gérer une maladie et/ou un traitement lourd, ou encore un trouble psychique. 
Souvent, les salariés évoquent la perte de sens dans leur métier actuel, comme raison qui les a poussés à se reconvertir. Envisager une reconversion dans la sophrologie, c’est aussi choisir de s’orienter vers une profession qui comporte une réelle dimension humaine. L’échange entre le professionnel et le patient est primordial. Empathie, sens de l’écoute, ouverture d’esprit ou encore douceur, sont autant de qualités que devra posséder le sophrologue pour guider au mieux ses patients.
Afin de savoir si le métier de sophrologue est fait pour vous, il est possible d’effectuer un Conseil en évolution professionnelle (CEP). Le conseiller vous aidera à faire le point sur votre carrière et à vous orienter pour la suite. Réaliser un bilan de compétences peut aussi vous aider à compléter la démarche. Un bilan impose un test psychologique, qui permettra de vérifier si vous avez les qualités requises pour une bonne insertion dans cette profession.
La profession de sophrologue étant non réglementée, il n’est pas possible d’obtenir un diplôme d’État de sophrologie. Ainsi, il n’est pas obligatoire pour une personne en reconversion de suivre une formation afin de se définir comme tel. Toutefois, il est fortement conseillé de suivre un cursus certifiant, qui non seulement permettra de faire reconnaitre les compétences du sophrologue par l’État, mais aussi, qui lui permettra d’apprendre toutes les techniques et pratiques du métier afin d’offir un service qualitatif à ses futurs clients.
Aujourd’hui en France, il existe une seule distinction officielle de ce métier : la certification professionnelle de sophrologue, qui permet d’obtenir un titre de niveau 5, inscrit au RNCP, et de voir ses compétences reconnues par le ministère du Travail. 
La Chambre Syndicale de la Sophrologie recense trois organismes permettant d’obtenir cette certification, gage de la qualité de leur enseignement. On trouve ainsi :
– l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS-Aliotta Formations), dont il existe des formations dans toutes les régions de France ;
– l’École de sophrologie caycédienne d’Annecy ;
– et la Société Française de Sophrologie (SFS), réseau de plusieurs écoles préparant à l’obtention du titre (ISEBA, CENATHO, C.F.S.P, Institut Cassiopée Formation…), situées dans plusieurs villes (Montpellier, Bordeaux, Paris, Caen, Rouen, Lyon…).
Ces formations se déroulent le plus souvent sur 2 ans et comptent environ 300 heures de cours, accompagnées d’un ou de plusieurs stages pratiques. En fonction des écoles, les enseignements peuvent se faire à distance, dans les locaux du centre de formation, ou les deux, bien que le présentiel soit souvent privilégié étant donné le contenu du programme (méthodes de respiration, postures du corps, etc.).
Lorsque le cursus s’effectue dans un organisme habilité à délivrer le titre RNCP de sophrologue, la formation est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF), et peut alors être financée totalement ou partiellement.
En plus des organismes proposant la certification, il existe en France des centaines de structures formant au métier de sophrologue. Toutefois, toutes ne se valent pas et si vous souhaitez plutôt vous orienter vers un de ces établissements, il est nécessaire, au préalable, de prendre le temps de vous renseigner (éthique, clientèle, pédagogie, formateurs, statut juridique, etc.) et de comparer les offres.
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