Formation qualifiante : 4500 jeunes vulnérables seront formés dans divers métiers | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo – Agence d'Information d'Afrique Centrale

0 Comments

S’abonner
Voir les offres
Newsletter
Contact

16-11-2021 18:28
Même s’il est vrai que la COP 26 n’a pris aucune des grandes décisions nécessaires pour ralentir la hausse des températures à la surface du globe et mieux lutter contre la dégradation de l’air que nous respirons, il l’est tout autant qu’elle a permis aux représentants des quelques deux cents nations présentes à Glasgow, en Ecosse, de prendre la juste mesure du rôle essentiel que le Bassin du Congo est appelé à jouer dans la protection de la nature. 
Une avancée dont les conséquences positives seront immenses si nous sommes capables, nous qui vivons au cœur de cet immense espace géographique, de demeurer sur le devant de la scène environnementale en faisant valoir le rôle incontournable de cette partie du globe dans le domaine vital de l’écologie. Ayant su nous protéger contre la déforestation qui détruit le Bassin de l’Amazone et préserver les tourbières où se recycle une bonne partie de l’atmosphère, nous sommes bien placés, nous Africains des deux rives du deuxième plus grand fleuve de la planète, pour faire valoir le rôle vital que celui-ci occupe désormais dans la protection de la nature.
D’où l’idée aussi simple qu’évidente selon laquelle la communication, entendue dans son sens le plus large, doit maintenant figurer en tête des priorités de l’Afrique centrale. La communication, c’est-à-dire la diffusion constante de tout ce qui est entrepris dans cette partie du monde pour traduire en actes concrets la mission dévolue au Fonds bleu du Bassin du Congo dont la création a été actée par les Etats de cette partie du continent lors de la conférence d’Oyo, il y a un peu plus de quatre ans. La communication, c’est-à-dire aussi la tenue chez nous, à Kintélé tout particulièrement, d’un dialogue constant sur les décisions qui sont ou doivent être prises dans ce cadre, dialogue que les grands médias peuvent et doivent relayer en continu à l’échelle planétaire.
Faire de l’image, du verbe, du son, de l’écrit les armes principales de la bataille qui s’engage pour la survie de l’humanité est un devoir qui s’impose à chacune, à chacun de nous. Contrairement aux apparences, en effet, cela n’a rien d’illusoire dans le temps très particulier que nous vivons où les nouvelles technologies de la communication effacent le  temps comme l’espace. A nous donc de lancer sans attendre cette carte éminemment stratégique sur la table du jeu mondiale !
 
Les Dépêches de Brazzaville
Les plus récents
Les plus lus
Abonnement Flux RSS
Abonnement média
Offre spéciale Entreprises
Quotidien et supplément du 6eme jour livrés, site web, toute l’information sur vos secteur d’activité et votre région.
A Brazzaville ou Pointe-Noire, à partir de 10 abonnements.
Abonnez-vous
Current Size: 100%
Le ministre de l’Enseignement technique et Professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a lancé, le 16 novembre à Brazzaville, des formations des jeunes vulnérables de la troisièmecohorte sélectionnée par le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale (BM).
D’une durée de neuf à douze mois, la formation des jeunes défavorisés va porter notamment sur: la maçonnerie; le carrelage; la tôlerie peintur; la plomberie; la topographie ; l’infographie ; la coiffure ; l’élevage porcin ; le maraîchage ; l’arboriculture ; la pâtisserie ; la pisciculture ; la transformation agroalimentaire et la transformation des jus et légumes. Outre les métiers de bâtiments et travaux publics ; de l’agropastoral et de l’agroalimentaire, s’ajoutent ceux de l’industrie, à savoir la tuyauterie, la soudure, la mécanique-automobile, la réparation des groupes électrogènes, l’électricité, la couture, la carrosserie et peinture.
Il s’agit, en effet, d’une formation destinée aux jeunes ayant abandonné leurs études au cycle primaire ou secondaire. Pour Auxence Léonard Okombi, coordonnateur du PDCE, le lancement de ces formations contribue à redonner espoir aux jeunes, en situation de décrochage scolaire et de désœuvrement. « Toutes les formations sont gratuites, les jeunes n’ont aucun franc à dépenser avant, pendant ou après la formation pour se faire délivrer un quelconque papier », a-t-il indiqué, tout en invitant les jeunes bénéficiaires à être attentifs à toutes les informations relatives à la formation.
Ces formations ont ouvert de nouvelles perspectives d’insertion socio-professionnelle et améliorent le capital humain des jeunes. Les différentes compétences acquises permettront aux bénéficiaires de pouvoir s’autonomiser, en optant chacun pour l’emploi salarié ou l’auto-emploi.
Auxence Léonard Okombi a ajouté : « La troisième cohorte va clôturer l’aventure du PDCE mais, à notre avis, elle devrait ouvrir une réflexion sur les nouvelles perspectives sur un PDCE 2, plus ambitieux car la moisson est abondante. »
De son côté, le ministre de l’Enseignement technique et Professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, s’est réjoui du lancement de ces formations, rendu possible grâce au financement additionnel du gouvernement congolais et de la BM. « Former, c’est bien. Mais notre objectif est l’insertion professionnelle des jeunes.  Les formations de la troisième cohorte que nous lançons ce jour concernent 5000 jeunes. Ce qui fera passer le nombre des jeunes formés et qualifiés à 10 162, depuis la mise en œuvre du PDCE », a fait savoir le ministre.
Thierry Maguessa Ebomé a, dans le même élan, exhorté les animateurs à accorder une attention particulière à la situation professionnelle des jeunes après la formation. « Les prestataires de formation, les maîtres artisans ont la lourde responsabilité de façonner l’esprit d’entreprise dans la conscience des jeunes, afin qu’ils deviennent des vrais acteurs de la diversification de l’économie nationale », a-t-il déclaré
La représentante de la BM au Congo, Korotoumou Ouattara, quant à elle, a estimé que l’engagement et la détermination des formateurs, encadreurs sont essentiels pour délivrer à ces jeunes une formation de qualité, mais aussi un savoir-faire et être en vue de les rendre plus compétitifs et améliorer la qualité de services tout en résorbant le chômage.
 
 
Ayant démarré ses activités en 2014, le Projet de développement des compétences pour l’employabilité a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines pour améliorer leur insertion sur le marché du travail et leur revenu. Au total, 27064 jeunes ont été enrolés dans le cadre dudit projet dont 13 873 à Bzazzaville et 13176 à Pointe- Noire.
Lire le quotidien

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *