Chez les jeunes, les formations en alternance plébiscitées – France 3 Régions

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Après deux années de cours perturbés par la Covid, avec notamment des cours à distance, les jeunes veulent renouer avec le terrain. C’est le constat qu’ont fait la quarantaine d’exposants, ce samedi au salon de l’apprentissage et de l’alternance. Cette journée était l’occasion pour les étudiants de trouver leur voie.
« Tu ne veux pas faire de l’aménagement paysager ?« , lance une mère à sa fille, dans les allées du salon de l’apprentissage et de l’alternance ce samedi à Caen. Environ 1 000 jeunes sont passés au centre des Congrès pour trouver leur voie dans l’apprentissage ou l’alternance.
Ces formations sont de plus en plus nombreuses et séduisent les jeunes adultes et leurs parents. Pour Adrien, en deuxième année de DUT informatique, « rester sur une table, passer des examens… ce n’était pas assez concret« . Le jeune homme de 20 ans l’assure : l’argument principal n’est pas financier. Marqué par deux années de cours hachés entre des cours en distanciel et présentiel, il cherche à présent à « avoir une formation pratique, que ça ait un sens« .  
Maëlys est accompagnée de ses deux parents. Lycéenne en STMG, elle « n’aime pas trop l’école« , et cherche donc une formation post bac en alternance. Un choix que sa mère approuve. « J’ai fait un bac + 4 il y a 30 ans et à l’issue de ma formation je n’avais pas de pratique. Je ne savais pas ce que je pouvais apporter à l’entreprise en sortie d’études« , explique-t-elle.
« Ça nous permet d’être au plus tôt dans le monde du travail », raconte Manon 19 ans. La jeune femme est en formation initiale dans un BTS de communication. Elle souhaite poursuivre ses études, mais en alternance. « Grâce à ça on trouve plus facilement du travail, ça nous permet de créer des contacts« .  
L’employabilité est un argument de taille pour les familles. Selon une note du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, dévoilée en mai 2021, les diplômés d’une formation en alternance ou en apprentissage trouvent plus facilement du travail et son mieux payés en sortie d’études. « À 30 mois, le taux d’emploi stable des alternants est supérieur de plus de 10 points en licence professionnelle et d’environ 15 points en master« , indique le Ministère.
« Les diplômés par la voie de l’alternance travaillent plus souvent à temps plein (98 % à 99 % des diplômés) que les diplômés sous statut étudiant (94 % à 95 % des diplômés)« , peut-on également lire dans la note. L’offre de ses formations s’est donc développée, notamment dans les écoles de commerces, à l’université ou encore dans les écoles d’ingénieurs.
Selon le commissaire du salon, Tristan Hamon, « l’image a changé. Les plus grandes écoles s’y mettent« . « On parle à présent de voie royale, j’ai entendu deux parents me le dire aujourd’hui, constate David Robiou, responsable de la filière restauration à l’ICEP. Ce n’est plus vu comme les voies de garage« . Il remarque également que beaucoup d’étudiants qui viennent le voir sont en réorientation. « Il y a un engouement autour du fait de rattacher ses études à du concret, au terrain. Les jeunes ont envie de contact« , analyse David Robiou.
Les lycéens et les étudiants en réorientation, ont encore jusqu’au 29 mars prochain pour formuler leurs vœux sur la plateforme Parcoursup.
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