La possibilité d’inscrire des enfants migrants vivant en Tunisie dans les centres de formation professionnelle a été au centre d’une réunion de travail tenue vendredi après-midi entre le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Nasreddine Nsibi, et la présidente de l’instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLTP), Raoudha Laabidi.
Selon un communiqué publié sur la page officilelle du ministère, Laabidi a souligné la nécessité d’assurer un accompagnement et un encadrement aux enfants migrants à travers leur inscription dans des sessions de formation professionnelle afin de les initier à l’intégration sociale et économique.
Lors de la réunion, tenue au siège du ministère, il a été convenu d’examiner cette possibilité et d’organiser des sessions de formation et d’accompagnement dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin notamment au profit des femmes bénéficiaires des programmes de protection de la part de l’instance.
Laabidi a également appelé à la publication imminente de la loi sur l’emploi à l’étranger qui a été élaborée selon une approche participative et vise à protéger les droits des demandeurs d’emploi à l’étranger de toute escroquerie et arnaque.
Dans ce contexte, le ministre a mis l’accent sur l’importance de bien étudier l’offre d’emploi à l’étranger et d’éviter de traiter avec les sociétés d’emploi fictif rappelant que la liste des 35 sociétés agréées par l’Etat et qui travaillent dans le cadre de la loi est actualisée de manière permanente et elle est disponible sur le site www.emploi.gov.tn.
Au début de l’entretien, le ministre avait signalé que le département a déjà déposé 25 plaintes contre des sociétés d’emploi fictif à l’étranger auprès du procureur de la république et du ministère de l’intérieur.
6 mars, 2022 0 Comments 1 category
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