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Accompagner le passage vers la mort, dans ses souffrances, ses angoisses, dans les dernières relations aux proches, c’est le rôle de la doula de fin de vie. Pionnière, Marie-Christine Laville ouvre une formation, l’institut Deuils-Doulas de fin de vie est le premier du genre en France.
Dans un passé assez proche, à la campagne surtout, il y avait toujours une femme pour aider à « habiller le mort ». Présente, à l’instant du dernier souffle, elle soutenait la famille. De la même façon, il existait une « sage-femme » appelée lors des naissances, qui forcément se passaient à la maison. « La mort comme la naissance sont des passages, or on accompagne toujours l’accouchement, mais à domicile, qui accompagne la mort ? Les gens sont démunis face à la mort  ». En réponse à ce manque, Marie-Christine Laville, par ailleurs praticienne naturopathe, propose une formation à l’accompagnement de fin de vie.
Elle sait cet accompagnement nécessaire, malgré l’existence salvatrice des soins palliatifs. « 75 % des individus souhaitent mourir à la maison, 15 % y parviennent. Mais dans quelles conditions aujourd’hui ? L’accompagnement, sous…

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