Thenon : Un bus fonctionnant au gaz naturel de ville pour la formation des pompiers – Sud Ouest

0 Comments

Vendredi 28 janvier, les sapeurs-pompiers du Service départemental d’incendie et de secours de la Dordogne (Sdis 24), en partenariat avec GRDF, ont reçu le don d’un bus Vitalis, du réseau de transport public de l’Agglomération…
Vendredi 28 janvier, les sapeurs-pompiers du Service départemental d’incendie et de secours de la Dordogne (Sdis 24), en partenariat avec GRDF, ont reçu le don d’un bus Vitalis, du réseau de transport public de l’Agglomération du Grand Poitiers, fonctionnant au bioGNV (gaz naturel de ville biologique, issu de méthaniseurs) pour leur plateforme de formation aux risques routiers à Thenon, au lieu-dit Les Genets.
Les véhicules lourds (bus et camions) sont appelés à se multiplier avec la généralisation de la disponibilité du bio gaz, il est donc nécessaire que les soldats du feu apprennent à faire face à des accidents impliquant ce type de véhicule.
Frédéric Audinel, animateur pour la Nouvelle-Aquitaine bioGNV à la structure Apprendre et se former en transport et logistique (Aftral) avec GRDF, est à l’origine de cette opération, mais il n’a pas pu être présent lors de la remise du bus. Ce dernier a été transporté de Poitiers (Vienne) à Thenon par la société Doumen. La petite cérémonie s’est déroulée en présence d’une délégation de pompiers accompagnée par le vice-président du Sdis 24, Michel Lajugie, et de deux représentants de GRDF, Thierry Fayol et Luc Rapilly.
Quelle est la différence entre le bioGNV compressé et le GPL ? Le premier est constitué de méthane, gaz plus léger que l’air. Le second est un mélange de butane (80 %) et de propane (20 %) liquéfié, plus lourd que l’air, donc il s’accumule au sol en cas de fuite, contrairement au GNV. Le bioGNV est issu de méthaniseurs locaux ; il est utilisé par de gros véhicules régionaux. C’est une énergie locale, renouvelable et propre. La combustion du méthane (CH4) émet de l’eau et du gaz carbonique en faible quantité. Les véhicules roulant avec ce carburant sont 50 % moins bruyants qu’un diesel, émettent 90 % de particules en moins et 80 % de gaz à effet de serre en moins.
Un méthaniseur, ce sont deux à trois emplois non délocalisables, une production annuelle unitaire de 10 gigawatts-heures. Le méthane est injecté dans le réseau de distribution de gaz ; 30 % sont programmés en 2030 et 100 % en 2050. Cinq stations de distribution sont prévues en Dordogne en 2035, avec compression du gaz.

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related Posts