Lopérec – Au lycée du Nivot, à Lopérec, un ministre ivoirien vient s'inspirer du « savoir-faire » – Le Télégramme

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« On est en train de restructurer la formation en Côte-d’Ivoire. On a une vision très simple pour la formation professionnelle : on veut repenser l’enseignement technique pour permettre l’émergence économique de la Côte-d’Ivoire. On a un premier axe qui est l’académie des talents avec la restructuration des formations initiales. Le second axe, c’est l’école de la deuxième chance pour les jeunes déscolarisés ou diplômés sans emploi. Pour l’école de la deuxième chance, on veut mettre en place des programmes de courte durée pour que les jeunes soient employés. Pour ça, on veut comprendre le système de formation du Nivot ».
« Le Nivot a tous les critères d’excellence recherchés par le ministère. On veut adapter l’expertise du lycée agricole à nos conditions et créer un partenariat. On veut que nos formateurs renouvellent leurs connaissances pour avoir un équipement de bonne qualité. Le savoir-faire du Nivot pourrait être transféré à nos encadrants. On a aussi la volonté de mettre en place des mobilités croisées, que des jeunes Bretons viennent voir en Côte-d’Ivoire et que des jeunes Ivoiriens viennent ici. De plus, la synergie entre la structure de formation du Nivot et les entreprises autour est importante pour notre pays. La capacité de l’établissement d’évoluer vite, c’est intéressant pour la Côte-d’Ivoire ».
« Oui, c’est vrai. Mais le lycée agricole du Nivot a une expertise en matière d’agroforesterie, d’élevage et de machinerie. Les questions d’élevage sont transversales. On veut créer des conditions pratiques d’élevage dans certains endroits du pays, et pour ça on a besoin des conseils du Nivot. Il y a des similitudes au niveau des bocages. Et puis le développement de l’élevage et la question de l’agroforesterie doivent se faire tout en se préparant à lutter contre le changement climatique. En Afrique, on a les conditions pour développer une bonne agriculture, on a les cours d’eau, mais il nous manque la technologie. Il nous faut développer le volet gestion de l’eau ».

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