Formation : la passion pour l’hôtellerie-restauration reste intacte en Charente-Maritime – Sud Ouest

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Elles sont tirées à quatre épingles, avec tailleur de rigueur et foulard chic autour du cou. Méticuleusement, elles vérifient que tout est impeccable autour du lit. Une chambre fictive, installée au cœur du centre de formation d’apprentis (CFA) de Lagord…
Elles sont tirées à quatre épingles, avec tailleur de rigueur et foulard chic autour du cou. Méticuleusement, elles vérifient que tout est impeccable autour du lit. Une chambre fictive, installée au cœur du centre de formation d’apprentis (CFA) de Lagord de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Charente-Maritime (CMA 17). Neuf jeunes – huit filles et un garçon – sont inscrits cette année en mention complémentaire (MC) accueil-réception, un cursus d’un an en alternance accessible après un bac ou un brevet professionnel (BP).
L’objectif ? Avoir un poste à responsabilités dans le secteur de l’hôtellerie. Léa, 18 ans, ambitionne « d’être directrice d’un hôtel. Bien sûr, je sais que ce ne sera pas tout de suite, je vais commencer par être réceptionniste », sourit l’apprenante. « Nous pouvons aussi nous diriger vers la conciergerie », précise Eloïse, 20 ans, de la même promotion. Ces jeunes ont la certitude de décrocher un emploi dans ce secteur en déficit de salariés. « Il y a un manque de main-d’œuvre. La crise sanitaire a ralenti l’attractivité de ces métiers. Mais nous n’avons pas perdu trop d’apprentis, ce n’est pas si catastrophique que ça », affirme Marie-Christine Bernal Fuster, directrice de la formation à la CMA 17.
Même son de cloche du côté du lycée hôtelier de La Rochelle. « Nos sections sont quasiment pleines. Il y a une légère baisse ces dernières années, mais elle ne s’est pas amplifiée. Il n’y a pas de difficultés d’employabilité et, pour le moment, nous n’avons pas entendu parler d’entreprises qui ont mis la clé sous la porte. Le fait que la Charente-Maritime soit un territoire touristique aide à absorber la crise », considère Frédéric de Bellis, le proviseur. Responsable hôtellerie-restauration à la CMA 17, Isabelle Antigny trouve que « les jeunes sont certes moins nombreux mais plus passionnés. Avant, ils arrivaient parfois un peu par défaut. Aujourd’hui, je les trouve plus curieux, davantage impliqués. »
Que ce soit au lycée hôtelier ou à la CMA 17, tout un panel de formations est proposé. En cuisine, service, sommellerie, accueil et réception, barman, etc. « Cela commence au niveau CAP et, avec ce seul diplôme, un jeune peut aller très loin », rappelle la directrice de la formation à la CMA 17. Outre les poursuites d’études possibles en BP, bac pro, MC, BTS, brevet de maîtrise (BM) ou encore licence pro, ce secteur permet à ceux qui le souhaitent de pouvoir gravir les échelons au cours de leur vie professionnelle.

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