Devenir sous-officier ou officier: les formations au sein de l'armée de Terre – Le Figaro

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Par Armée de Terre • Publié le 04/03/2022 à 12:21
La formation des sous-officiers et officiers fait appel à des qualités physiques et intellectuelles. Votre enthousiasme, votre rigueur, votre persévérance seront appréciés tout au long de votre formation.

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En fonction de vos diplômes et de vos aspirations professionnelles, les chemins que vous emprunterez ne seront pas forcément les mêmes. Très forte au sein de l’armée de Terre, la mobilité interne peut aussi vous aider à revoir vos ambitions à la hausse. Votre grade n’est pas défini une fois pour toutes! Aussi, ne renoncez pas à votre objectif avant d’être certain d’avoir épuisé toutes les voies pour y parvenir.
Pour devenir sous-officier de l’armée de Terre, vous devez vous situer dans une fourchette d’âge allant de 18 à 29 ans, être français, avoir effectué votre journée de défense et citoyenneté et être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme de niveau IV. Ces conditions étant réunies, vous pourrez intégrer l’ENSOA (École nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent), maison-mère des sous-officiers, pour une durée de huit mois. Votre ambition est de devenir sous-officier montagne? Dans ce cas, vous devrez effectuer une formation de douze mois au sein de l’Ecole militaire de haute montagne.
Le grade d’officier recouvre des réalités différentes. Pour devenir officier de carrière, la voie royale est celle de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (AMSCC) qui assure la formation initiale des officiers de l’armée de Terre. Elle est accessible aux élèves ayant suivi une classe préparatoire ou à ceux titulaires d’une licence. Les élèves y reçoivent une formation de trois ans et sont destinés à servir toute leur vie au sein des armées. L’officier sur titre est quant à lui recruté sur dossier et dispose déjà d’un bac+5. Son temps de passage à Saint-Cyr est réduit en conséquence (il n’y reste qu’un an). Il doit être âgé de moins de 25 ans. Recruté à bac +3, l’officier sous contrat spécialiste suit une formation d’une durée de quatre mois environ à l’EMAC (école militaire des aspirants de Coëtquidan). Pour l’officier sous contrat encadrement, la formation à l’EMAC s’étend sur un an.
L’ENSOA prépare les futurs sous-officiers à l’exercice du commandement. Les élèves devront faire leurs preuves dans plusieurs domaines. Leur apprentissage leur permettra de développer leurs capacités d’expression tant à l’écrit qu’à l’oral et les familiarisera à diverses tâches administratives. Il devra également les préparer à l’organisation de missions opérationnelles et leur apporter une bonne connaissance de l’environnement militaire. Les élèves pratiqueront aussi le secourisme ainsi qu’un exercice physique régulier. Le sous-officier doit être apte à encadrer, animer et guider un groupe. L’Ecole militaire de haute montagne (EMHM) a vocation à former des cadres de troupes de montagne. Elle vise à apporter aux futurs sergents la capacité technique et tactique nécessaire au commandement d’un groupe de combat en montagne.
Sportif accompli, l’officier de carrière est aussi un meneur d’hommes devant être à même de garder la tête froide. «Grande école du commandement», l’AMSCC offre aux élèves-officiers un enseignement pluridisciplinaire, mêlant formation militaire, formation académique et formation humaine. Elle assure la formation initiale des officiers issus du recrutement direct, tandis que l’école militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC) forme les officiers sous contrat. Contrairement à l’officier sous contrat encadrement (décideur et meneur d’hommes), l’officier spécialiste place une expertise, acquise au fil de ses études, au service de l’armée de Terre. Cette expertise peut toucher à des domaines d’activités divers: communication, informatique, psychologie, ressources humaines, histoire, logistique, comptabilité etc.
À l’issue de sa formation à l’ENSOA, le sous-officier devient sergent. Chargé de la formation et du commandement d’un groupe de combat, le sous-officier de l’armée de Terre pourra devenir chef d’engin blindé, télépilote de drone, contrôleur aérien, chef de groupe forces spéciales, spécialiste cybersécurité, analyste d’écoute etc.
Diplômés de l’AMSCC, les officiers de l’armée de Terre sont mutés au sein d’unités de combat de l’armée de Terre, dans un état-major, ou dans l’administration. Spécialiste finances et pilotage de la performance, expert télécom, expert géographe, expert ressources humaines, expert cybersécurité, l’officier spécialiste pourra quant à lui exercer ses talents dans un domaine spécifique, respectant son champ de compétences. Cet officier est soumis à un contrat qu’il peut renouveler s’il le souhaite. Il peut également faire le choix de réintégrer un parcours professionnel dans le civil».
Par le biais de concours internes, les sous-officiers peuvent intégrer l’Ecole militaire interarmes (EMIA) et ainsi devenir officiers. De la même façon, un militaire du rang peut prétendre au grade de sous-officier grâce à sa notation, sa formation et son ancienneté. À titre d’information, sachez que 58 % des sous-officiers sont d’anciens militaires du rang et que 50% des officiers sont d’anciens sous-officiers ou militaires du rang. Des chiffres qui devraient vous inciter à croire en votre avenir!
Pour en savoir plus sur les formations des sous-officiers et officiers, prenez contact avec votre CIRFA (Centre d’Information et de Recrutement des Forces armées).
*Ce contenu publi-éditorial vous est proposé par l’armée de Terre. La rédaction du Figaro Etudiant n’a pas participé à sa conception.
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