Emploi – Les cinq étapes pour réussir sa reconversion professionnelle dans le Puy-de-Dôme – La Montagne

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Publié le 10/03/2022 à 19h00
Stéphanie Merzet
Pour y accéder, il faut aller sur le web (moncompteformation.gouv.fr). Si vous n’avez pas encore créé votre espace personnel, cette opération sera assez simple grâce à votre numéro de sécurité sociale. Vous allez pouvoir y trouver un tas d’informations, dont les droits auxquels vous pouvez prétendre au titre de la formation, en l’occurrence, le solde disponible pour financer une formation. 
C’est un dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé, proposé à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle. Il permet, s’il y a lieu, d’établir un projet d’évolution professionnelle (reconversion, reprise ou création d’activité…). Il peut être effectué par des conseillers appartenant à différents organismes (privé, chambre d’agriculture…). Vous pouvez trouver le CEP le plus proche de chez vous sur moncompteformation.gouv.fr. 
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 Vous avez peut-être une idée de votre nouvelle profession, mais si ce n’est pas le cas, l’idéal avant d’entamer toutes vos démarches est de réaliser un bilan de compétences. Plusieurs organismes de formation proposent cette prestation. Là encore, vous pourrez trouver une liste sur votre compte formation. Vous aurez ainsi la certitude que la structure d’accueil est bien certifiée « Qualiopi » et d’être pris en charge dans le cadre de votre CPF. 
L’idéal est de passer par Transitions Pro (transitionspro-ara.fr), organisme paritaire habilité à financer les reconversions professionnelles des salariés du privé.
Vous présentez à cette structure votre projet de reconversion afin qu’elle atteste de son caractère réel et sérieux. Dans ce cas, trois possibilités s’offrent à vous.
Le « projet de transition professionnelle (PTP) », qui permet au salarié de s’absenter de son poste pour suivre une formation destinée à lui permettre de changer de profession. Il est ouvert sous conditions et est accordé sur demande à l’employeur. Le salarié est rémunéré pendant toute la durée de la formation. 
Autre possibilité, le dispositif « transitions collectives » qui favorise la reconversion professionnelle des salariés dont l’emploi est fragilisé, vers des métiers qui recrutent près de chez eux.
Et enfin, le dispositif « démissionnaire » qui permet au salarié démissionnaire de bénéficier de l’allocation chômage, soit pour préparer un projet de création ou de reprise d’entreprise, soit pour suivre une formation en vue de changer de métier (voir ci-dessous). 
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La formation pour adultes est délivrée dans trois grands secteurs : le secteur public et parapublic (Greta, universités…), le secteur consulaire (chambres de métiers, chambres d’agriculture…) et le secteur privé. Pas évident de trouver la bonne formation dans cette jungle. Là encore, n’hésitez pas à consulter le site moncompteformation.gouv.fr qui indique toutes les formations certifiées « Qualiopi ».  
Démission et allocation chômage :
sous certaines conditions
L’allocation chômage est réservée aux personnes qui ont perdu leur emploi de manière involontaire, afin de leur garantir un revenu de remplacement. Ainsi, si vous démissionnez, vous ne pouvez pas prétendre à l’obtenir, sauf exceptions. Et depuis 2019, une nouvelle exception a été ajoutée.
En effet, depuis un peu plus de deux ans, il est possible de démissionner pour suivre un projet de reconversion professionnelle nécessitant le suivi d’une formation ou un projet de création ou de reprise d’une entreprise.
Mais attention, il ne s’agit pas de claquer la porte du jour au lendemain de votre travail, comme le souligne Élisabeth Leoty, référente métiers de l’agence Pôle emploi de Riom-Saint Eloy. « Le salarié doit, au cours de son contrat, monter son projet professionnel et le soumettre à Transitions Pro. Cet organisme est chargé de statuer sur le caractère réel et sérieux de ce projet. Sans sa validation, il est impossible de s’inscrire à Pôle emploi et de prétendre aux allocations chômage. »
Il est donc impératif d’effectuer cette démarche avant de dire adieu à son patron…
Autre aspect à ne pas négliger afin d’être sûr d’aller au bout de son projet, c’est le financement de sa formation.
« Son coût peut être pris en charge grâce à son compte personnel de formation, mais dans le cas d’une formation longue, le montant disponible peut être insuffisant. Pôle emploi peut alors la financer, mais nous ne pouvons pas répondre favorablement à toutes les demandes. Nous priorisons les métiers en tension (bâtiment, soignants, services à la personne…). Quand on veut se reconvertir, il faut aussi que ça “matche” avec le marché de l’emploi. »
Par ailleurs, pour les salariés qui souhaitent changer de métier et non créer ou reprendre une entreprise, le dispositif PTP (voir ci-dessus) est plutôt conseillé, dans la mesure du possible. 
Texte : Stéphanie Merzet 
 
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