Les formations offertes au Centre de formation professionnelle du Pays-des-Bleuets (CFP) connaissent un regain de popularité. Les élèves sont présents, et surtout, en très forte demande auprès du marché du travail.
« Actuellement, c’est plutôt positif chez nous. Dans l’ensemble, nos programmes vont bien et nos élèves demeurent très en demande. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs la chance de travailler à temps partiel dans des entreprises du milieu pendant qu’ils poursuivent leur formation », explique le directeur du CFP, François Delisle.
Il s’agit d’un excellent signal pour l’institution, qui avait tout de même dû composer avec des creux de vague au cours des dernières années. Certains programmes, comme soudage-montage, ont dû être relancés sur de nouvelles bases pour trouver des étudiants. Ce semble désormais être chose faite.
« Nous avons réussi à renouveler notre programme grâce à un nouveau modèle pédagogique basé sur l’entrée en continu. Nous avons actuellement un groupe de 22 élèves et nous avons également amélioré nos salles de classe. Le programme se porte bien. »
D’autres formations nécessitent toutefois que les efforts de recrutement se poursuivent. C’est notamment le cas avec le nouveau programme en opération d’équipements de production. L’équipe du CFP a mis sur pied un volet transformation du bois qui répond vraiment à un besoin de l’industrie, mais qui doit davantage être connu.
« Ça demeure difficile de recruter dans un nouveau programme d’études. Les besoins de l’industrie sont aussi tellement importants que les entreprises finissent par embaucher des gens même s’ils n’ont pas la formation, car elles n’ont pas le choix. »
Technologie
Malgré les préconceptions, la formation professionnelle n’est pas qu’une affaire de travaux manuels. La technologie s’invite de plus en plus dans ces métiers en forte demande.
Pour preuve, le CFP a investi, ces dernières années, dans de nouveaux simulateurs pour son programme d’abattage et façonnage des bois. L’auteur de ces lignes a eu l’occasion de s’asseoir dans l’un de ces simulateurs et la quantité de boutons ainsi que la dextérité nécessaire pour opérer les manettes avaient de quoi laisser pantois.
L’utilité de ces simulateurs ne se dément d’ailleurs pas. Les enseignants estiment que grâce à l’expérience que les jeunes y acquièrent, ils gagnent environ quatre semaines d’avance lorsqu’ils s’assoient dans un véritable transporteur ou une abatteuse.
« La manipulation de la technologie attire les jeunes. Nous avons des filles, même de plus en plus, mais il faut dire que nos programmes répondent beaucoup à un besoin des jeunes garçons. Et avec la rareté de la main-d’œuvre, les débouchés sont exceptionnels sur le marché du travail. »
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18 novembre, 2021 0 Comments 1 category
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