Publié le 16/11/2021 à 11h00
Matis Rapacioli
Les soudeurs assembleurs industriels succèdent aux maçons plaquistes. La nouvelle session de formation de l’Afpa a débuté, ce lundi à Bourges, avec l’objectif de donner accès à l’emploi aux sept nouveaux stagiaires présents.
Porté par l’association berruyère Le Relais et son dispositif Pace BPI (plateforme de l’accompagnement vers l’emploi pour les bénéficiaires de protection internationale), cette seconde promotion arrive après le succès de la précédente, marquée par un taux de réussite de 100 % dans le secteur de la maçonnerie. Une véritable satisfaction pour une initiative souhaitant venir en aide aux réfugiés arrivant sur le sol français comme Mamadou, en provenance du Mali, en passe de trouver un emploi de maçon grâce à cette action : « Il y a de la théorie et de la pratique. C’était une découverte, je ne connaissais pas ce métier, j’ai profité de cette opportunité », a confié le lauréat qui commence aujourd’hui une aventure chez SNE Pace.
Ce dispositif d’intégration de la part de l’Afpa et du Relais commencera par un apprentissage de la langue française, notamment dans les termes techniques de la profession. Razhden, ancien électricien, voit dans la soudure une nouvelle pratique qu’il ne connaît que par la théorie mais qu’il se sent prêt à découvrir : « On a tous envie de travailler je pense. Cette formation, c’est une véritable chance. »
Le travail, un point central de l’adaptabilité pour Philippe Fournier, vice-président du conseil régional Centre-Val de Loire, heureux que la France perpétue sa multiculturalité : « Nous allons construire notre République et notre société ensemble par le travail. Je suis content de vous accueillir dans une formation qui participe à lutter contre une économie souterraine détestable », a-t-il souligné lors de l’accueil des nouveaux stagiaires.
Matis Rapacioli
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