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Edition du Soir Meurthe-et-Moselle
sam. 20/11/2021
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Le Grand Besançon Métropole et Ebra Events se sont associés pour la Journée de l’emploi et de la formation, ce jeudi, au Palais des sports. Les candidats de tout profil ont afflué pour avoir une chance de discuter avec plusieurs entreprises afin de trouver une opportunité de contrat.
Cette journée dédiée à l’emploi, à la formation et au recrutement, co-construite par Grand Besançon Métropole (GBM) et Ebra Events, a permis au public à la recherche d’une situation professionnelle, ce jeudi, de trouver une entreprise qui embauche ou une structure qui lui permette d’apprendre un métier prisé, dans les secteurs en tension en demande de main-d’œuvre qualifiée.
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« Nous savons que beaucoup de filières peinent à trouver les bons profils », remarque Frédérique Faure, chargée de mission emploi insertion à GBM. « C’est le cas, notamment, comme partout ailleurs en France, pour le bâtiment et les travaux publics, l’hôtellerie-restauration, l’industrie en général et les services à la personne. Les besoins dans ces domaines sont criants. D’autant plus qu’il y a une véritable reprise économique post-Covid, même si la pandémie n’en a pas fini avec nous. Dans le Doubs, par exemple, ou à Besançon, le secteur tertiaire des services manque d’effectifs. »
L’événement s’adressait aussi aux plus fragiles d’entre nous, ceux des quartiers prioritaires de la ville ou des zones rurales, éloignés de l’emploi à cause de leur handicap, de leur faible maîtrise du français, du manque d’offre de transports ou d’accidents divers de la vie, entre autres. « Les structures d’insertion présentes peuvent leur proposer des activités dans différents métiers, les former pour cela et les accompagner vers le retour à l’emploi », souligne Frédérique Faure.
Les rendez-vous de l’emploi se sont déroulés l’après-midi avec des personnes qui ont consulté les offres dans les missions locales, à Pôle emploi ou sur place après avoir rencontré leurs interlocuteurs. « Nous allons suivre tout cela pour que les recruteurs nous disent, après coup, pourquoi ils n’ont pas retenu tel ou tel candidat. Ce dernier a besoin de savoir quels sont les motifs de son échec afin de pouvoir y remédier. »
Toutes les entreprises et groupes industriels de la région étaient représentés, y compris l’énergie. Intéressant pour cette dernière, quand on sait à quel point les syndicats sont « vent debout » contre une direction qui « casse les emplois » dans cette filière. Enedis, filiale indépendante du groupe EDF, recrute, dans les faits. « Nous recherchons des diplômés BACS et BTS en électricité », précise Nathalie Coulon, de l’équipe des ressources humaines. « Ils deviendront techniciens réseaux. Nous pouvons aussi en recruter en alternance dans le cadre d’une reconversion professionnelle. »
Enedis affirme avoir offert 20 CDI cette année dans la région. « Nous recrutons aussi des seniors de plus de 57 ans, par le biais d’un contrat d’un an, renouvelable une fois. Nous en avons sur le terrain, mais aussi dans les bureaux. Peu de gens le savent, c’est pourquoi ces types de journées sont essentiels pour communiquer et faire savoir. »

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