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Pour pallier le manque de main-d’œuvre agricole en saison, le recours à des travailleurs étrangers, venant principalement des pays de l’Est de l’Europe, est devenu la règle. Avec ses réseaux de passeurs et ses dérives, parfois mafieuses, difficilement quantifiables.
« On estime entre 300 000 et 400 000 le nombre de travailleurs agricoles étrangers en France », explique Pascal Cormery, éleveur dans le Loiret et président de la caisse centrale de la MSA, qui invite les exploitants à la plus grande prudence vis-à-vis des prestataires pas toujours regardants sur les à-côtés et sur la couverture. « Nous sommes outrés des conditions de logement des travailleurs détachés », souvent indignes. « Avec ces prestations de mise à disposition, il n’y a plus moyen de contrôler le logement », confirmait Michel Le Bot, délégué FGA-CFDT. Pour moraliser cette pratique, l’embauche directe par des groupements d’employeurs est une piste explorée.
Le secteur agricole accueille, crise covid aidant, de plus en plus de personnes « qui ont eu une première vie professionnelle et qui pensent pouvoir donner du sens à leur vie professionnel », explique Gilles Burel, coordinateur pour l’Association nationale paritaire pour l’emploi et la formation en agriculture dans le Finistère (ANEFA29). « Ce sont souvent des personnes issues de secteurs déjà en tension, comme la restauration, l’aide à la personne ». Des candidats qui viennent « sonder le marché », avant souvent de faire demi-tour.
Pourtant, certaines passerelles peuvent exister, comme le confirme Gilles Burel. « Ce sont des gens qui ont des compétences transposables. On voit que des personnes qui travaillent en Ehpad ont des compétences extraordinaires en animalier ». Encore faut-il vouloir choisir l’élevage.
« J’entends des gens qui sont allés travailler en élevage et qui ont été choqués parce qu’ils ont vu. Aujourd’hui, les jeunes choisissent les métiers qui ont une éthique ». Agricultrice en bio, la députée Sandrine Le Feur observe de près une évolution sociétale qui reste en décalage avec la réalité économique du secteur. « Les gens veulent se former en maraîchage bio et en permaculture, confirme Isabelle Dewu, directrice de l’IREO de Lesneven. Alors qu’en élevage, on a deux candidats pour trente places ».
Pourtant, c’est bien en élevage porcin que les emplois sont les plus pérennes, quand 10 % des personnes formées en maraîchage poussent jusqu’à l’installation. « Derrière une installation, il faut qu’il y ait un projet économique viable », rappelle Pascal Cormery, quitte à briser les rêves de certains néoruraux.
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