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Ils viennent d’horizons très variés et se destinent à devenir chauffeurs routiers. Ils sont huit en tout et, parmi eux, il y a Alban, un musicien professionnel de 33 ans, Mallory, 50 ans, plombier chauffagiste de métier, et Vinciane, la benjamine du groupe. Cette formation constitue une reconversion pour la jeune femme de 24 ans. « J’étais coiffeuse, mais je fais des allergies aux produits utilisés dans les salons. J’aime conduire. Mon père et mon oncle sont chauffeurs routiers. C’est pour cela que je me réoriente vers ce métier », raconte cette habitante du Hézo.
Vinciane a ses idées sur la suite de sa carrière professionnelle et songe plutôt s’orienter vers le secteur du BTP. Ce qui est certain, c’est qu’elle ne devrait pas avoir de problème pour trouver du travail. « Ils auront même tous un emploi à la clé, car le secteur du transport a de réels soucis de recrutement », assurent Thierry Lidurin et Marie-Noëlle Rousseau, d’ECF Roudaut, l’entreprise qui assure la formation des huit candidats.
Dans un premier temps, c’est pour le compte de l’agence d’intérim Proman qu’ils travailleront. C’est du reste le Fonds de formation du travail temporaire qui finance les trois mois de formation des huit candidats.
Ils ne sont pas préparés qu’au passage du permis C, mais aussi aux différentes compétences qui leur seront nécessaires, que ce soit dans le transport frigorifique, le transport de marchandises ou bien encore dans les travaux publics.
Selon Jennifer Ambroise, de Pôle emploi Vannes Est, « le secteur du transport logistique rencontre des tensions structurelles de recrutement qui sont actuellement renforcées ». Elle cite le chiffre de 1 000 offres d’emploi non pourvues dans le Morbihan et plus de 200 sur Vannes.
Plusieurs raisons expliquent ces difficultés. Avec la reprise économique, l’activité est forte dans ce secteur. Les salaires restent toutefois peu élevés ce qui entraîne un turn-over important. « C’est souvent le Smic guère plus », avance Camille Le Corre, responsable de l’agence Proman de Vannes. Il y a aussi le fait que les accords passés au sein de la branche professionnelle permettent aux employés de démissionner après seulement une semaine de préavis. « Et quand une entreprise perd un salarié du jour au lendemain, c’est un réel problème », dit Thierry Lidurin.? « Mais au-delà de 150 heures de travail, les heures supplémentaires sont majorées et ça peut aller vite », tempère Patrice Lays, manager chez Aftral, un autre organisme de formation de chauffeurs routiers.
Lui aussi fait état de forts besoins de main-d’œuvre dans le transport. « Nous avons actuellement 62 personnes en cours de formation. Tous auront une entreprise à la sortie. La tension est encore plus forte en ce qui concerne le transport de passagers. On ne trouve pas de candidats ».
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25 novembre, 2021 0 Comments 1 category
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