Formation | L'École des dirigeants des Premières Nations voit le jour – La Presse

0 Comments

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE
Lancement de l’École des dirigeants des Premières Nations. De gauche à droite : Ghislain Picard, Ken Rock, Manon Jeannotte et Serge Lafrance.
Les Premières Nations et l’École des dirigeants de HEC Montréal lancent l’École des dirigeants des Premières Nations (EDPN). Destinée aux leaders des Premières Nations, elle accueillera sa première cohorte le 9 décembre prochain. Les formations se donneront tant au nouveau pavillon de HEC Montréal, au centre-ville, que dans des communautés et en virtuel.
« Il est naturel d’être impliqués activement dans un tel projet, car il répond à notre mission de former des leaders », a dit Serge Lafrance, professeur associé et directeur de l’École des dirigeants de HEC Montréal, « qui joue un rôle d’incubateur », en conférence de presse jeudi. « Plus d’éducation signifie plus de richesse économique. Nous nous engageons à mettre toutes les ressources nécessaires pour sa pérennité. »
M. Lafrance qualifie l’école de projet historique. « Les Premières Nations ont une riche histoire de gouvernance et de communauté fondée sur des valeurs et des traditions qui leur sont propres, a-t-il poursuivi. Après quelques siècles, [ça a] du sens qu’il y ait une école de dirigeants propre à l’image des Premières Nations. […] Le projet de l’EDPN est aussi un projet d’affirmation ouvert sur les autres communautés et la société civile. Un projet d’égal à égal, nation à nation. Un projet d’impact pour les générations futures dans une logique de relève. »
L’idée d’un tel lieu de formation est née il y a un an et vient de deux diplômés du EMBA McGill-HEC Montréal : Manon Jeannotte, consultante en développement de stratégies d’affaires et gouvernance des Premières Nations, et l’avocat Ken Rock. « La philosophie de l’École est de renforcer les compétences de nos leaders en combinant nos savoirs anciens aux meilleures pratiques en gestion contemporaine, un incontournable pour notre autodétermination », a expliqué Manon Jeannotte.
« J’ai l’intime conviction que l’école va apporter des impacts positifs dans la vie des Premières Nations, a poursuivi Ken Rock. Elle va combler un besoin important sur les plans de l’éducation et de la formation des leaders. On croit qu’elle attirera des chefs de différentes Premières Nations et que, en se côtoyant, ils vont apprendre tant des participants que des enseignants et que les communautés vont se retrouver au même niveau. Aussi, c’est important que les leaders de demain soient en contact avec ceux d’aujourd’hui. Tous ces échanges vont permettre aux Premières Nations de grandir. »
Les formations de six mois, à raison de week-ends de cours de trois jours, seront gratuites. « Nous souhaitons une accessibilité [sur deux plans] : géographique et financière, explique Serge Lafrance. On veut démocratiser l’accès à la formation. »
Déjà 24 formateurs sont associés à l’EDPN, la moitié provenant de HEC Montréal, et l’autre, de membres des Premières Nations, comme Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. « C’est important de se doter de moyens nécessaires pour engager les communautés, les dirigeants et celles et ceux qui souhaitent l’être », a dit ce dernier lors de la conférence, qui se tenait en marge du Grand cercle économique des peuples autochtones et du Québec. « C’est une initiative qui mérite notre appui. »
L’EDPN vise à attirer dans un premier temps des gens occupant des postes de direction, des grands chefs et des présidents de conseil d’administration. Par la suite, elle s’ouvrira aux administrateurs, aux gestionnaires, aux entrepreneurs et à la relève.
Desjardins : Balado sur l’entrepreneuriat Encadrer la croissance grâce aux piliers décisionnels
Desjardins : Balado sur l’entrepreneuriat Vous lancer en affaires, de l’idée au marché
Desjardins : Balado sur l’entrepreneuriat Pour plus de femmes en entrepreneuriat — et en gouvernance
(Ottawa) Le gouvernement fédéral a prévenu Boeing que sa soumission pour remplacer les CF-18 vieillissants par une nouvelle flotte d’avions de chasse Super Hornet ne répondait pas à ses exigences.
La pandémie et l’inflation ont au moins un point en commun : elles touchent tout le monde, mais pas de manière égale.
(Ottawa) Le Canada est prêt à riposter contre la récente augmentation des droits de douane américains sur le bois d’œuvre produit au Canada, a déclaré jeudi la vice-première ministre Chrystia Freeland.
(Gatineau) BCE a exhorté jeudi le CRTC à rejeter la proposition de rachat de Shaw Communications par Rogers Communications pour 26 milliards, tandis que les opérateurs indépendants ont demandé plus de garanties au groupe de réglementation.
(Toronto) La Bourse de Toronto a clôturé en hausse, jeudi, grâce aux gains du secteur des technologies de l’information, même si le niveau d’activité était plus faible en raison du congé de la Thanksgiving au sud de la frontière.
(Québec) C’est Noël avant l’heure à Québec. Comme les coffres se regarnissent beaucoup plus vite que prévu, le gouvernement Legault ajoute 5 milliards de dollars en nouvelles dépenses cette année, dont un chèque de 200 $ à 275 $ aux 3,3 millions de Québécois à faible et à moyen revenu pour faire face à la hausse du coût de la vie. Le déficit anticipé fond presque de moitié, révèle le minibudget déposé jeudi.
(Québec) Généreux programme de bourses pour étudiants, prime aux retraités, programmes de rétention : Québec met la gomme pour résorber la pénurie de main-d’œuvre en santé, en éducation, dans les services à l’enfance et dans trois « secteurs stratégiques », le génie, les technologies de l’information et la construction.
Numérisation, automatisation et innovation ; le gouvernement Legault injecte 350 millions de plus dans sa mise à jour automnale afin de stimuler la « croissance et la productivité des entreprises ». Dans le milieu des affaires, on voit mal comment ces sommes pourront atténuer les maux de tête provoqués par le manque de main-d’œuvre.
Une société forestière de l’Ouest acquiert un important scieur de l’est du pays. Interfor, de Burnaby, en Colombie-Britannique, achète Eacom Timber, de Montréal, pour la somme de 490 millions.
(Ottawa) L’Institut C. D. Howe croit que la Banque du Canada devrait émettre une monnaie numérique pouvant être convertie en espèces.
La décision était attendue mais elle fait quand même mal. Les droits compensatoires perçus par les États-Unis sur le bois d’œuvre canadien vont doubler dans les prochains jours, passant d’une moyenne de 8,99 % à 17,9 %.
(Bruxelles) Les 27 pays membres de l’UE ont adopté jeudi une position commune approuvant dans ses grandes lignes le projet de législation européenne pour réguler internet et mettre fin aux abus de pouvoir des géants du numérique.
(Montréal) Hydro-Québec annonce jeudi le tracé retenu pour la ligne d’interconnexion Hertel-New York dont la construction débutera au printemps 2023 sur le territoire québécois.
(Francfort) Si la Banque centrale européenne s’attend à voir le pic d’inflation en zone euro retomber courant 2022, l’évolution de la hausse des prix sur le moyen terme reste entourée d’une « forte incertitude », selon le compte-rendu de sa dernière réunion publié jeudi.
(New York) Encouragés par la robustesse du marché de l’emploi, par des augmentations salariales intéressantes et par des comptes bancaires bien remplis, les consommateurs sont de retour dans les magasins et ils ont envie de dépenser.
(Londres) Les prix du pétrole faisaient du surplace jeudi dans une séance raccourcie pour Thanksgiving, les investisseurs attendant pour se positionner la réaction des producteurs à l’ouverture de certaines réserves stratégiques chez les consommateurs.
Nos applications
Contact
Services
Archives
Suivez-nous
Légal
© La Presse Inc. Tous droits réservés.
Conditions d’utilisation| Politique de confidentialité| Registre de publicité électorale| Code de conduite

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *