Bar-le-Duc | Valoriser la formation des futurs infirmiers et aides-soignants – Est Républicain

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Les formations de l’IFSI et de l’IFAS du GHT Cœur Grand Est font le plein de nouveautés. Le développement de l’attractivité éducative est une pièce maitresse pour lutter contre la désertification médicale. Objectif : fidéliser les futurs professionnels pour qu’ils s’installent dans la Meuse.
Renforcer l’attractivité des métiers de la santé est un défi de taille en Meuse. Défi relevé par les instituts de formations infirmiers (IFSI) et aides-soignants (IFAS) du Groupement Hospitalier de Territoire Cœur Grand Est, qui regroupe les instituts de Verdun, Bar le Duc et Saint Dizier.
Les 50 professionnels pédagogiques et administratifs des six instituts forment actuellement 750 étudiants – 600 infirmiers et 150 aides-soignants -, et travaillent d’arrache-pied pour améliorer leur offre pédagogique. On fait le point sur les dernières actualités.
La Validation des acquis de l’expérience hybride est proposée par l’IFAS de Verdun depuis 2020. Portée par le GHT Cœur Grand Est, le Conseil Régional Grand Est, l’Agence régionale de Santé et, pour la Meuse, le GCSMS, elle permet à des professionnels des métiers médico-sociaux (des agents de services hospitaliers qualifiés, par exemple) de prétendre au statut d’aide-soignant par une valorisation de leur expérience professionnelle. Par de la formation, des stages et un accompagnement de leur dossier, cette formation continue d’environ six mois permet à des professionnels du soin d’obtenir une revalorisation professionnelle.
Les instituts de formations du GHT peuvent désormais proposer à leurs étudiants de réaliser des stages à l’étranger pour une durée de dix semaines. Si Verdun est labellisé « Erasmus » depuis 2019 – et trois étudiants déjà partis pour Malte ! -, Bar-le-Duc l’a obtenue en 2020 mais, Covid-19 oblige, aucun n’étudiant n’a pu partir et Saint-Dizier vient tout juste de décrocher la labellisation. Cela permettra aux étudiants – 4 à 6 par institut – d’apprendre, outre leur métier, une nouvelle langue et une autre culture professionnelle. Malte étant déjà dans les starting-blocks, un partenariat avec l’Autriche a également été noué. La Finlande, la Suède, le Portugal et l’Espagne sont en ligne de mire…
Cette certification, qui garantit un haut niveau d’exigence de la mise en œuvre des processus de formation, a été obtenue par toutes les équipes de formations des six instituts. Cette reconnaissance de leur démarche qualité et de gestion des risques garantit la bonne formation des étudiants, visiblement entre de bonnes mains !
C’est une option qui reste méconnue : il est possible de devenir infirmier ou aide-soignant en passant par la case apprentissage, c’est-à-dire en étant à la fois étudiant et salarié. Avec la crise sanitaire, le gouvernement a donné un coup d’accélérateur à ce type de formation en augmentant les quotas dédiés pour les métiers en tension. Dans les six instituts, au total, 40 places supplémentaires ont été créées en IFSI et 25 en IFAS.
L’instauration de Parcoursup – plateforme qui accueille les vœux des futurs étudiants – a entraîné la suppression des concours payants de l’IFSI. Avec pour conséquence l’élargissement du bassin de recrutement des étudiants, dont près de la moitié est extérieure à la région Grand Est. Seulement, ce sont notamment ces étudiants, loin de chez eux, qui se retrouvent en situation de précarité. Les responsables pédagogiques des différents instituts, inquiets de la situation, tentent de les aider en les identifiant puis, en les orientant vers les structures associatives adaptées.

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