Publié le 01/12/2021 à 10h50
Réfléchir à son avenir, c’est compliqué. Surtout quand on est au lycée et qu’on a seulement quelques mois pour prendre une décision qui concerne son avenir. Il n’existe malheureusement pas de mode d’emploi permettant de trouver la formation qui acheminera un bachelier vers le métier de ses rêves.
Néanmoins, il existe plusieurs astuces pour éviter les « voies des garages », comme le conseille Florence Pacotte, directrice du Centre d’information et d’orientation (CIO) du Puy-en-Velay.
Avant de se lancer dans diverses candidatures, Florence Pacotte recommande aux terminales d’avoir non seulement une idée du secteur dans lequel ils souhaitent travailler, mais aussi du type d’études qu’ils se sentent capables de faire – plus précisément s’ils préfèrent un cursus court et professionnalisant ou long et spécialisé. C’est un minimum. « Certaines formations sont loin et ils ne sont pas tous prêts à partir. Il est donc également important pour eux de savoir s’ils seraient en mesure d’étudier dans des villes comme Strasbourg ou Lille, sans pouvoir revenir tous les week-ends. »
« Les formations proposées par l’université de Saint-Étienne ne sont pas les mêmes que les cursus de celle de Clermont-Ferrand. C’est pourquoi les candidats doivent, aussi, bien vérifier leur contenu », suggère la directrice du CIO du Puy-en-Velay. Pour cela, ils peuvent notamment se rendre sur les sites Internet de l’établissement ou, à partir du 21 décembre, sur la plateforme Parcoursup. En naviguant sur celle-ci, les terminales pourront connaître le nombre de demandes que les établissements ont eu l’année dernière, celui de jeunes admis ou les critères de sélection et le coût des formations. « En revanche, il est important de se rendre sur place, voir les lieux. S’ils ne peuvent pas, on leur conseille de prendre contact avec les coordinateurs de formation. »
« Il y a des villes où la vie est plus onéreuse que d’autres », explique Florence Pacotte. C’est pourquoi il est recommandé aux lycéens de prendre connaissance du coût du logement et des transports afin de savoir si leur nouvelle vie de jeunes adultes entre dans leur budget.
Le dernier conseil, et pas des moindres : ne pas se mettre trop la pression. « On a le droit de se tromper. On peut s’engager dans une voie puis de se réorienter sur autre chose. Ce n’est pas dramatique. » 
 
Dominique Lemoine
Vous pouvez envoyer cet article par email à vos amis.
Soyez le premier à commenter cet article
Aidez-nous à améliorer notre site en répondant à notre questionnaire.

source