Soins infirmiers dans l'Aube: «Une formation difficile avec une belle finalité» – L'Est Eclair

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Par Aurore CHABAUD
Dans un contexte sanitaire marqué par la pandémie et des besoins hospitaliers grandissants, l’Ifsi de Troyes ouvrira ses portes virtuellement le 2 février.
Alors que la pandémie ne faiblit pas, on n’a jamais eu autant besoin de soignants. C’est dans un contexte sanitaire tendu que l’Ifsi/Ifas du centre hospitalier de Troyes organisera le 2 février sa journée portes ouvertes une nouvelle fois en virtuel. « Étant donné le contexte, nous voulons éviter de brasser trop de monde mais nous souhaitons permettre aux futurs professionnels de prendre connaissance des différentes formations, des contraintes, des avantages du métier », résume Sandra Fouquoire, nouvelle directrice de l’Ifsi/Ifas.

Les visiteurs auront la possibilité de découvrir le site, d’échanger avec les formateurs, les étudiants et de participer à des ateliers virtuellement, en flashant un simple QR Code. « L’année dernière 200 personnes-inscrites au préalable- s’étaient connectées tout au long de la journée », précise Ana Paula Guedes Riquel, coordinatrice pédagogique. « Beaucoup s’inscrivent le jour même, on s’est donc adapté à la demande. »
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D’autant que l’établissement recrute. « Nous avons des promos de 100 étudiants à l’Ifsi et de 90 à l’Ifas, plus hors quota les redoublants, les réintégrations », glisse Sandra Fouquoire. « Compte tenu du contexte sanitaire et des besoins hospitaliers, nos quotas devraient augmenter de 25 % par an pendant trois ans, à partir de la rentrée 2023, en accord avec l’ARS Grand Est et avec le centre hospitalier de Troyes pour les besoins en personnel non-médical. »
Pour la promo d’étudiants en passe de terminer sa 3e année, les confinements successifs, les stages reportés et les cours en distanciel n’auront pas facilité leur cursus. « Les stages nous ramenaient les pieds sur terre et en ce qui me concerne, m’ont permis de me raccrocher à la formation  . C’est une formation difficile, riche avec une belle finalité. Il faut garder ça en tête », reconnaît Paule-Eva, 20 ans en 3e année à l’Ifsi. « Cela m’apportait un élan de motivation quand les conditions de cours étaient parfois compliquées. »
Son camarade Marceau, 21 ans, également en 3e année, le concède aisément. « Cela nous a demandé beaucoup plus d’adaptation avec les équipes et les patients, notamment avec le port du masque, plus de soutien de la part des formateurs pour nous rassurer dans cette période particulière mais notre métier ne se résume pas à cette période.  Une des qualités dans notre métier, c’est d’être adaptable rapidement. C’est une formation professionnalisante. On entre vite dans le monde du travail. Cela demande de la maturité, des connaissances et de la confiance en soi. Ça nous a fait beaucoup grandir. On n’est plus les mêmes qu’au début. »
Journée portes ouvertes en virtuel à l’Ifsi/Ifas de Troyes, le 2 février de 12 h 30 à 19 h. Plus de renseignements www.ifsi-troyes.fr ou 03 25 49 99 99
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