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L’institut régional de formation sanitaire et sociale (IRFSS) Croix-rouge de Calais organise ses portes ouvertes ce samedi. L’occasion de faire le point sur les différentes filières proposées.
Par Marie Jousseaume | Publié le 29/01/2022
L’institut régional de formation sanitaire et sociale (IRFSS) Croix-rouge de Calais forme des infirmiers, des aides-soignants, des auxiliaires de puériculture et des ambulanciers. Toutes les filières font le plein, comme l’explique la directrice, Marie-Noël Mahé.
L’établissement organise une journée portes ouvertes ce samedi, de 9 h à 16 h 30. Les filières seront présentées avec des conférences, à 9 h 30 et 14 h 30 pour la formation infirmier, à 10 h 30 et 15 h 30 pour les formations aide-soignant et auxiliaire de puériculture. Il y aura aussi des ateliers pratiques : pose de perfusion, prise de tension, gestes d’urgence, etc. Sans oublier des temps d’échanges avec les étudiants et des présentations des stages possibles (Erasmus, humanitaire).
On compte 102 places en filière infirmière, avec une rentrée prévue le 29 août, 50 places pour les aides soignants, avec un concours en octobre, ou par voie d’apprentissage, 35 places pour les auxiliaires de puériculture et 30 places pour les ambulanciers.
Y aurait-il un effet Covid, qui boosterait les filières sanitaire et sociale ? « C’est difficile à mesurer, les candidatures passent par Parcoursup maintenant. Au début de la crise, les soignants ont été mis en avant de manière positive, aujourd’hui, c’est plutôt pour dire que ce sont des métiers difficiles avec beaucoup de départs », constate Marie-Noël Mahé, la directrice. « On remplit bien toutes les formations. Pour les aides-soignants, on est passé de 35 à 50 places, et on remplit tout autant ».
La particularité, ce serait plutôt le fait qu’il y a plus d’étudiants qui décrochent en cours de formation infirmière. « Avant, la sélection passait par un écrit, des tests et un entretien. Avec Parcoursup, on n’a pas toujours des étudiants aussi motivés que trois ou quatre ans auparavant ». En septembre, la filière fait le plein. Et puis, certains lâchent au fil de l’année. « Certains se rendent compte que ce n’est pas ce qu’ils voulaient faire, ou que c’est trop difficile. Ce ne sont pas des études simples, entre les cours et les stages, il faut de la rigueur et du travail ».
Pendant leur formation, les étudiants infirmiers ont été confrontés à la crise sanitaire. « Dans les services, on leur a demandé de l’efficience d’emblée, il a fallu faire preuve d’adaptabilité et de débrouillardise, même s’ils ont été encadrés ». Des étudiants ont ainsi participé à des campagnes de tests ou de vaccinations, au Forum Gambetta à Calais, ou au centre MCO Côte d’Opale, pour aider à l’accueil des personnes âgées. D’autres, sur leur période de dix semaines de stages, en ont fait deux comme aide-soignant.
Pour les futurs auxiliaires de puériculture, cela a par contre été plus compliqué, avec la fermeture des crèches. « La formation et l’évaluation ont été adaptées, on leur a demandé de faire des travaux pour pouvoir progresser de chez eux ».
« Ils peuvent presque choisir où travailler »
Pour le coup, c’est une certitude : quand tous ces étudiants finissent leurs cursus, ils ne manquent pas de travail. Infirmier, aide-soignant, ambulancier, il y a de la demande, que ce soit dans le public ou dans le privé. À l’hôpital, ou en Ehpad. « On est régulièrement sollicité pour des remplacements, il y a beaucoup de services en recherche de professionnels. En sortie d’études, ils peuvent presque choisir où travailler ».
IRFSS Croix-rouge de Calais : 57 rue verte à Calais, tél. 03 21 96 79 36.
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