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Jean-Pierre Aupetit, entouré de deux stagiaires de l’institut de formation, de gauche à droite, David Texier et Tony Masson devant le bâtiment d’après-guerre. L’ifsi doit déménager sur le campus d’Heinlex en 2025. © Ouest-France
L’institut de formation en soins infirmiers de Saint-Nazaire continue de s’adapter aux besoins en augmentant ses quotas. Les inscriptions sont lancées.
Encore installé sur le campus de Gavy avant un déménagement programmé en 2025, l’institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) prépare déjà l’augmentation des étudiants et stagiaires prévus en septembre 2022.
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Dans une période de tensions sur les effectifs en milieu hospitalier, comment s’adapte l’institut de formation en soins infirmiers ?
Les besoins sont forts localement pour une école qui est adossée au centre hospitalier de Saint-Nazaire, Savenay, Guérande et « dont le recrutement vient à 90 % du bassin de vie et un peu du sud-Bretagne », analyse Jean-Pierre Aupetit, directeur de l’Ifsi.
Pour les infirmières, la filière en trois ans ouvrira 90 places, pour la rentrée 2022, en licence et master infirmier de pratique avancée.
Pour la formation d’aide soignante, les quotas explosent. « On est déjà passé de 69 à 84 places cette année, il y en aura 120 en 2022 et 138 à la rentrée 2023. » La formation a lieu sur onze mois, avec possibilité de reconversion avec niveau bac, ou encore vingt places pour la formule en apprentissage (trois encore disponibles).
Quand postuler et de quelle manière ?
Parcousup, la plate-forme de souhait des études post-bac, vient d’ouvrir ses inscriptions. L’institut nazairien devrait rapidement être pris d’assaut, Jean-Pierre Aupetit rappelant qu’il y a « 90 places pour en général 5 000 vœux enregistrés ». L’établissement organisera des portes ouvertes les mercredis 2, jeudi 3 et samedi 5 février. Pour y participer, il faut préalablement s’inscrire. Deux conférences sont programmées, avec des visites de l’atelier hygiène ou sur la sophrologie. Une sorte d’escape game…
Déménagement en 2025
Pour la formation d’aide soignante, les inscriptions seront ouvertes mi-mars, jusqu’au 10 juin. Le site de Gavy est toujours en activité mais le déménagement vers le campus d’Heinlex est acté. « On en est au choix de l’architecte », confie le directeur. Livraison en 2025.
Qu’en pensent les stagiaires actuels ?
Dans ces postes occupés à 90 % par des femmes, l’institution cherche à attirer aussi des hommes. D’où le choix de mettre en valeur le parcours de deux d’entre eux actuellement en fin de cursus. Après une carrière dans l’industrie aéronautique, Tony Masson a senti le besoin de changer de voie. « Je suis intéressé par ce qui concerne l’accompagnement des personnes, d’où une expérience dans l’aide à domicile. » Aller plus loin, c’était devenir aide-soignant. Tony Masson effectue un stage en cardiologie à l’hôpital. « Un secteur qui pourrait m’intéresser, après. »
Le milieu hospitalier, David Texier le connaissait puisqu’il a exercé dix-huit années comme aide-soignant dans différents services, Smur, urgences, salles de réveil, gériatrie. Comme lui, une dizaine d’aides-soignants ont chaque année « la possibilité de monter en intégrant l’Ifsi comme élève infirmier, tout en étant en congé de formation mais en gardant un volume d’heure sur leur poste ». Il reconnaît que des collègues ou sa hiérarchie l’ont persuadé d’être apte à cette évolution.
L’ambiance / le décor
Le rapport qualité / prix
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