SOLIDARITÉ La comédienne se fond dans la vie des professeurs et de leurs élèves dans « Compagnons » de François Favrat, en salle ce mercredi
Elle joue une éducatrice dans le monde méconnu des Compagnons du devoir. Agnès Jaoui, avec Pio Marmaï, va aider une jeune fille de 19 ans (excellente Najaa Bensaid) à apprendre le métier de vitrailliste qui pourra changer sa vie pour toujours.
« J’ai appris à quel point cette organisation fonctionnait bien depuis le Moyen Age, explique Agnès Jaoui à 20 Minutes. Cela m’a confirmé qu’on n’avait pas besoin de faire de grandes écoles pour réussir sa vie et qu’on pouvait s’épanouir dans des activités manuelles pas trop respectées aujourd’hui. » L’héroïne, très douée pour le street art, trouve une opportunité d’échapper à un avenir sombre avec l’aide de la « Mère », éducatrice qu’incarne Agnès Jaoui.
« Mon personnage fait partie des gens positifs dont on a besoin aujourd’hui, précise la comédienne. Comme tous les êtres généreux, il lui arrive d’avoir des doutes sur sa mission mais elle retrempe toujours ses forces pour aider les autres. Je me retrouve dans les valeurs qu’elle défend. » Les règles et rituels du compagnonnage pourraient évoquer une secte si la générosité et l’ouverture d’esprit des membres ne venaient immédiatement contrecarrer cette impression. « Dans les vertus qu’ils prônent, il y a l’humilité et ce n’est pas qu’un simple mot, insiste Agnès Jaoui. Ils ne disent pas, ils font. Ils sont dans l’action. Et ils sont ouverts à toutes et à tous. »
La diversité des jeunes et des enseignants souligne la richesse d’un monde où la solidarité prévaut. De véritables compagnons ont accueilli l’équipe de tournage. Les séquences où on les voit travailler émerveillent par leur exigence comme la sûreté de leurs gestes. « La sélection ne fait pas partie de leur vocabulaire, martèle Agnès Jaoui. Ils accueillent les jeunes qui sont motivés et ça marche, insiste-t-elle. Et pourtant, on n’en parle peu, peut-être parce que, en France, on n’aime pas souligner ce qui fonctionne. »
L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement
En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus tiers
Vous pouvez aussi modifier vos choix à tout moment via « choix de consentement ».
Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.
A post shared by Caroline Vié (@caroklouk2)
Le film de François Favrat n’a rien d’un conte de fées qui angélise les maîtres et leurs élèves. Difficultés et désaccord ne sont pas glissés sous le tapis. Pourtant la bienveillance dépourvue de mièvrerie qui nimbe l’ensemble révèle une voie qui mérite considération et respect. « Il pourrait être judicieux que ce film soit montré aux élèves par l’Education nationale », déclare Agnès Jaoui. Adultes et jeunes prendront une bouffée d’espoir en le découvrant.
À lire aussi
15/02/22 | VIDEO GAME
« Uncharted » plonge Holland et Wahlberg dans un jeu vidéo
15/02/22 | ENTREPRISE
Comment « Un autre monde » a recadré Vincent Lindon
16/02/22 | DRAME
« La Vraie famille » d’accueil hantée par la séparation
15/02/22 | FANTOMES
Le courage d'une infirmière dans les couloirs de « The Power »
Rubriques
Services
Codes promo
20 Minutes
Jeux
Réseaux sociaux
Newsletters
Applications mobiles
Choix de consentement 20 Minutes
26 février, 2022 0 Comments 1 category
Category: Non classé