« Le Monde » fait parler les jeunesses françaises : « Nous savons qu'actuellement le système ne permet pas aux étudiants de vivre convenablement » – Le Monde

0 Comments

Consulter
le journal
Election présidentielle 2022 : Christiane Taubira met un terme à sa campagne
Faute de parrainages, Christiane Taubira se retire de la course à la présidentielle
Parrainages pour l’élection présidentielle 2022 : Christiane Taubira loin du compte
Comment la guerre en Ukraine va influer sur le style de la candidature d’Emmanuel Macron
Première victime des sanctions, le gazoduc Nord Stream 2 de Gazprom passe à la trappe
En difficulté, Sigfox attire de multiples prétendants
Internet : Baidu, la revanche du Google chinois
Guerre en Ukraine : « Une centrale européenne d’achat de gaz répondrait au monopole d’exportation de Gazprom »
Mappemonde : que veut la Russie de Vladimir Poutine ?
Vidéo : Christiane Taubira « envisage » une candidature et donne « rendez-vous à la mi-janvier »
Jour 6, violentes explosions à Kiev et à Kharkiv, le convoi russe progresse vers la capitale
Le prélèvement des impôts en France est-il équitable ?
L’Allemagne au rendez-vous de l’histoire
Guerre en Ukraine : « Vladimir Poutine doit être jugé pour ses crimes d’agression et de guerre »
« La forme que prend la guerre d’invasion russe contre l’Ukraine est dictée par la dissuasion nucléaire »
Agriculture : « Pour une révolution paysanne qui tienne compte de la complexité de l’environnement et renoue avec le vivant »
« Kombinat », ou la poésie des hauts fourneaux de l’Oural
« Le Consciencisme », ou comment penser le socialisme en Afrique
« Le Fantôme de Philippe Pétain », sur France Inter : le maréchal comme miroir des fractures françaises
Ukraine : les pays européens lancent un ultimatum au chef d’orchestre russe Valery Gergiev
« Ce matin, sur mon téléphone, j’ai vu les yeux terrifiés de ma petite sœur » : journal de bord de deux sœurs que la guerre sépare
Noémie Lvovsky, tout jeu, tout flamme
S’aimer comme on se quitte : « Il faut que je sauve ma peau, car je ne peux rien faire pour lui »
Le moule à falafel, promesse de boulettes parfaites
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires

C’est un rendez-vous qui n’a encore jamais eu lieu sur notre site : pour notre journée « Le Monde » fait parler les jeunesses françaises, on invite Jean Massiet pour répondre à vos questions et discuter avec nos journalistes.
« Je voterai pour le moins pire, explique Elsa Gros
Moi aussi, ce sera pour le moins pire, répond Noélie Luzi. Ils parlent trop de politique, tout le temps, il n’y a plus que ça partout.
Quand ils parlent de la jeunesse, on dirait qu’ils veulent nous acheter. Avec le permis gratuit par exemple. C’est bien mais on a l’impression qu’ils nous prennent pas vraiment au sérieux, qu’ils ne s’intéressent pas vraiment aux sujets de fond.
Même les extrémistes, comme Le Pen, viennent draguer les jeunes. Elle essaie de se refaire une image, de se racheter. En vrai, j’y crois pas trop, elle ne changera jamais.
Elle profite du fait que Zemmour soit plus dur, c’est tout !
Ca va pas être facile de choisir. J’irai voter blanc au premier tour. »

Voici l’article que va lire Jean Massiet (présent juste au-dessus) sur sa chaîne Twitch. Il a été écrit par notre journaliste Alice Raybaud. Elle a interrogé des jeunes femmes sur leur rapport au corps, au plaisir et à l’amour, devenue une question centrale et très politique. En voici quelques extraits :
Angèle, 14 ans, s’éclaircit la voix alors qu’elle ouvre son micro. Ce soir de février, comme une soixantaine de personnes – enseignants, mais surtout collégiennes et lycéennes –, elle est connectée à la réunion virtuelle organisée par le collectif féministe Nous toutes pour parler éducation à la sexualité. Collégienne dans une commune rurale du Lot, elle est persuadée de la nécessité de sensibiliser davantage sur la sexualité et le consentement – « le nombre de fois où on se prend des mains aux fesses en plein couloir !  » – et se demande comment agir. Elle pense créer un comité local pour porter le sujet, et a convaincu des camarades de se joindre à elle.
Sortie la même semaine, une étude de Nous toutes montre à quel point l’éducation sexuelle et affective fait défaut dans les établissements scolaires, qui ne respectent pas l’obligation légale de trois séances de sensibilisation dédiées par an. « Elles sont pourtant centrales dans la lutte contre les violences », estime Diane Richard, 25 ans, qui présente cette réunion, destinée à proposer des moyens d’action concrets : courriels types à envoyer à son proviseur, pétitions pour demander la tenue de ces séances à faire signer sur le parvis de son école, à la cantine, à l’arrêt de bus…

Voici notre beau comparateur, un gros boulot de notre service politique où vous pouvez vous faire votre avis des 1 100 propositions des uns et des autres.

Alors on vous dit tout : oui, en vrai, il est sympa : ) !

ALEXANDRE A QUELQUE CHOSE À NOUS DIRE : « J’ai la sensation que le jeu est faussé d’avance, mais je mettrai un point d’honneur à voter »
« C’est la première fois que je vais pouvoir voter aux élections présidentielles, et seulement la deuxième fois que j’ai l’occasion de m’exprimer aux urnes, mais ma détermination est déjà teintée de découragement. Si, bien sûr, certains candidats portent des valeurs sociales et des exigences environnementales et humanistes que je partage, je suis chaque jour stupéfié de voir que les débats les plus médiatisés traitent longuement de sécurité et d’immigration, empêchant de parler des sujets importants que sont l’écologie, l’égalité hommes-femmes, le pouvoir d’achat, le chômage, la retraite. J’ai la sensation que le jeu est faussé d’avance, mais je mettrai un point d’honneur à voter les 10 et 24 avril, ne serait-ce que pour faire entendre ma voix et essayer de changer les choses. »
Alexandre, 18 ans, étudiant
CLÉMENT A QUELQUE CHOSE À NOUS DIRE : « Je veux donner envie à d’autres jeunes de s’engager dans le militantisme politique »
« Ma première expérience politique, je la vis au sein de la Primaire pop en tant que bénévole engagé. J’ai ressenti de la frustration que l’initiative ait été interprétée de travers, mais je veux donner envie à d’autres jeunes de s’engager dans le militantisme politique, car je crois que c’est déterminant pour notre futur. Et ça procure des joies dont l’intensité l’emporte largement sur les frustrations auxquelles on s’expose.
L’ensemble de la population attend des personnalités politiques qu’elles prennent leurs responsabilités et travaillent à répondre à ces problèmes pourtant documentés (climat, inégalités, etc.), et non pas qu’elles cherchent à diviser. J’irai voter pour une coalition des candidats de gauche visant la cohésion de la population en France et dans le monde. Peu importent leurs quelques divergences sur les solutions à apporter à des défis dont ils partagent le diagnostic et la conviction qu’il faut agir maintenant. »
Clément, 22 ans, Palaiseau, étudiant

Bonsoir Lola (on voit déjà un nouveau public arriver sur ce live…),
Tu ne pourras pas voter à cette élection, mais prépare-toi pour la prochaine !
C’est un rendez-vous qui n’avait jamais eu lieu jusqu’à présent sur le site du Monde : le streameur Jean Massiet, qui parle de politique sur sa chaîne Twitch, sera présent en direct, il répondra à vos questions et discutera avec les journalistes du Monde qui auront participé à cette journée.

En gros, vous pouvez rester ici et suivre son live Twitch en haut de ce direct. N’oubliez pas de chausser vos écouteurs, et n’hésitez pas à nous/lui poser des questions. A tout’ 🙂

JULIEN A QUELQUE CHOSE À NOUS DIRE : « Un programme cohérent pour sortir des énergies fossiles »
« C’est un immense sentiment de frustration que je ressens dans cette élection. Ayant 24 ans, je regrette qu’aucun candidat ne propose un programme scientifiquement cohérent sur le sujet du climat et de la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles. Voilà trois ans que les manifestations pour le climat et des “gilets jaunes” se succèdent, que la hausse des prix du gaz et de l’essence montre la nécessité d’avoir un projet cohérent sur le long terme pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles, pourtant rien dans cette élection me permet d’apercevoir une lueur de lucidité dans les programmes de nos politiques. »
Julien, 24 ans, Paris, ingénieur
AMANDINE A QUELQUE CHOSE À NOUS DIRE : « Pour nous, ça relève de la survie »
« Parfois, j’ai vraiment l’impression que l’écologie est une simple option qu’on choisit ou non d’insérer dans son programme. Peut-être que c’est vraiment le cas pour certain·e·s candidat·e·s, mais pour nous, ça n’en est pas une, ça relève de la survie. J’ai 20 ans et j’ai de l’écoanxiétéé. J’ai peur pour mon avenir et celui de la planète, et je suis obligée de manifester parce que les politiques ne nous entendent pas ou très peu. Pourtant, c’est un sujet qui touche absolument tout le monde, mais bon, il faudrait sans doute qu’on ait affaire à quelque chose de pire qu’un été mondial incendiaire, des pluies diluviennes incessantes et des prévisions catastrophiques du GIEC pour lever le petit doigt. J’ai bien l’intention de voter en avril, et j’invite tous mes proches à le faire. Pourquoi ? Parce que c’est notre avenir qui est en jeu. »
Amandine, 20 ans, Créteil, étudiante
Abdallah Slimani fait figure d’exception. A 20 ans, ce natif de Vaulx-en-Velin est persuadé que la politique sert à quelque chose, et il veut en convaincre sa génération ! Un sacré pari dans une ville qui compte 48 % d’habitants de moins de 30 ans, et bat des records nationaux d’abstention. « Aux dernières municipales, tous mes potes sont allés voter pour la première fois ! Je leur ressemble, j’ai grandi avec eux. Je leur dis que notre avenir est entre nos mains », dit le jeune militant d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Présent sur la liste aux dernières élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) , le jeune homme est membre du conseil politique régional d’EELV, et chargé de campagne pour Yannick Jadot en AURA.
« Dans les familles des quartiers, on parle peu de politique, ce n’est pas la culture. Les habitants sont lassés des fausses promesses ou du clientélisme. J’ai pris goût à l’action collective dans les associations. J’ai compris que le changement pouvait se réaliser dans les politiques publiques », confie l’étudiant en droit, sorti d’une prépa hypokhâgne. A 15 ans, Abdallah a d’abord œuvré dans une association pour nouer le dialogue entre police et population. Puis il a connu une expérience décevante dans un collectif regroupant plusieurs mouvements de gauche, « plus occupés à régler leurs comptes qu’à chercher des solutions ».

Il a trouvé sa voie en organisant une marche pour le climat à Vaulx-en-Velin. « Les écologistes sont vraiment à l’écoute, je n’ai pas l’impression d’être un alibi sur une liste. Mes amis sont préoccupés par la discrimination, la formation après le bac. Je leur dis que justice sociale et respect de l’environnement, c’est indissociable. Les banlieues sont beaucoup plus sensibles aux questions climatiques qu’on ne pourrait le croire », affirme le jeune militant avec calme. Et une profonde conviction : « Si les jeunes se réveillaient et allaient voter, s’ils prenaient conscience de leur pouvoir, la vie en serait totalement changée. »

Bonjour Stats,
On est allés demander dans les étages supérieurs pour avoir une réponse à votre question, et voilà ce qu’on peut vous dire :
Voici quelques données de Médiamétrie sur les abonnés qui vous permettront de vous faire une idée :
On constate aussi un renouvellement et un rajeunissement du lectorat : selon Google Analytics, en 2021, près de la moitié de nos nouveaux abonnés avaient moins de 34 ans.
Autrement dit, et si l’on reprend les mots d’un ancien directeur du Monde, « la tendance est clairement au rajeunissement de notre lectorat ».

Bonjour Plus si Jeune,
Merci pour votre message. On a très bien en tête que notre lectorat peut appartenir à une certaine classe socioprofessionnelle, c’est pour cela que nous avons vraiment essayé, depuis le début de ce projet, d’aller chercher, de « tendre le micro », comme vous dites, à des garçons et des filles de tout le pays, et de tous les milieux, pour écouter ce qu’ils et elles avaient à dire.
D’où le nom de ce projet : « Le Monde fait parler les jeunesses françaises ».
Si vous remontez le fil de ce live, vous verrez les paroles d’aides-soignants, de charpentiers, d’étudiantes en BTS agricole. Nos journalistes sont allés interroger des enfants d’agriculteurs dans le Béarn, des jeunes devenus sapeurs-pompiers, des habitants de petites villes et villages de la Normandie à la Bourgogne.
On en profite pour vous en diffuser deux nouveaux témoignages sur les intentions de vote avant la présidentielle.
Luc Garcia, 18 ans, Roanne (Loire), élève en CAP agent de sécurité :
« J’attends vraiment de voir les programmes. Ce sera mon premier vote en 2022. Pour moi, le sujet le plus important c’est de savoir comment on va gérer le Covid et ses conséquences. Ensuite, évidemment, le pouvoir d’achat avec le prix de l’essence qui augmente. Je pense à tous ces métiers qui sont sous-payés alors qu’ils sont importants. les agriculteurs, par exemple, qui nous nourrissent, qui font tellement pour la France et qui n’arrivent pas à vivre correctement, c’est pas normal. »
Mohamed Alaoui, 18 ans, terminale électrotechnique dans un lycée professionnel à Soissons :
« J’aime bien Mélenchon. Il est sur TikTok et sur Twitch, il s’intéresse à la jeunesse, il pose aussi le problème du partage des richesses dans la société. Mon père est au chômage, c’est dur, c’est la question de l’emploi la plus importante. Zemmour et Le Pen sont trop extrêmes, trop dans la violence. Et si Zemmour passe, il faudra que je m’appelle Yannick ? Il y a trop de racisme en France aujourd’hui, trop de mensonges. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas être sévère avec ceux qui font des conneries, quelles que soient leurs origines. »

Le risque de se tromper de voie a toujours été la grande angoisse de Clara Arnaud, 21 ans. La conseillère d’orientation de son collège, contrainte de se partager entre plusieurs établissements ruraux, était peu accessible, très occupée. Les lycées d’Auxerre et de Dijon, trop éloignés pour être visités. L’unique journée de visite scolaire au Forum des métiers, vertigineuse. Et ses parents, pas très au fait de tout ça : son père gère une exploitation viticole à Viviers, sa mère était aide-soignante. Clara a donc opté pour le bac S, « celui qui laisse le plus de portes ouvertes ». Ensuite, elle a tâtonné : d’abord un BTS communication sur Dijon, contente de partir de son « trou » pour tout ce que peut offrir la ville, même si l’arrachement n’était pas toujours simple. « On nous dit : “Vas-y, lance-toi”, mais le fait d’être seul, loin de sa famille, largué dans ses repères, pas les mêmes codes, c’est pas facile. » Elle a enchaîné avec une école de commerce parisienne axée en développement durable : « 8 000 euros l’année, pour se rendre compte que c’était très bullshit. Et puis c’est pas par chez moi que je vais pouvoir ensuite intégrer une start-up, il faut forcément aller en ville. »
La médecine l’attirait, mais la fac à Dijon aurait été trop dure pour elle, pensait-elle. Elle aurait également impliqué de s’arracher à ses vignes, sa famille, sa sœur handicapée dont elle s’est toujours occupée. « Il y a plein de blocages qui s’accumulent », raconte Clara, dans le cocon du salon familial, le chat dans les bras. Un silence : « Il y a peut-être aussi une forme d’autocensure. J’aurais pas dû me mettre toutes ces barrières. » Elle n’osait pas franchir la porte de la mission locale, pensant que c’était réservé à d’autres, plus précaires. La structure lui aura permis de renouer avec le domaine de la santé. Clara a signé un contrat aidé de brancardière à l’hôpital de Tonnerre. Le pied remis à l’étrier, elle prépare son inscription en école de kiné en Espagne, et met de l’argent de côté. « Ce sera trois ans de sacrifices ailleurs, mais ensuite ce métier, je pourrai l’exercer partout. » En effet, Clara veut revenir. Elle se verrait vivre soit près de chez elle –d’ailleurs, son territoire manque de spécialistes –, soit près de chez son copain, à Troyes.
La présidentielle ? Soupir. « C’est Covid ou Zemmour. » Clara suit « un peu, de loin », quand son père regarde « C dans l’air ». Elle montre sur son téléphone le programme de l’influenceuse Magali Berdah sur YouTube, « 24H avec les candidats ». Clara trouve ça pas mal, de vouloir vulgariser la politique pour les jeunes, pas dupe non plus quant aux ambitions de l’influenceuse : « Elle veut devenir ministre des réseaux .» Clara s’attardera sur les programmes avant l’élection, comme elle l’avait fait pour les départementales. Ses attentes à elle : renforcer l’orientation scolaire des jeunes, surtout ceux qui vivent sur les territoires les plus éloignés, « pouvoir faire plus de stages et toucher au monde de l’entreprise avant la terminale ».

Aussi : plus de moyens pour les petits hôpitaux ruraux et pour lutter contre les déserts médicaux, alors qu’elle constate que le sien est contraint de faire appel à des médecins roumains. Elle aimerait, aussi, que les citadins jugent moins les modes de vie à la campagne : « Ceux qui critiquent qu’on mette des insecticides sur les vignes, alors qu’on le fait de façon raisonnée, qu’ils viennent nous aider pendant une semaine à enlever tous les insectes à la main. Sans les chasseurs, pareil, on aurait des trous de sangliers dans les vignes, chers à dédommager ». Clara n’a pas entendu parler de #metoo ni du wokisme. Elle n’en est pas moins sensible à l’égalité salariale et au développement durable, dont elle pourrait parler des heures.
Bérangère Poncet : Merci à toutes les personnes qui nous aident et qui permettent à Co’p1 d’exister et d’aider autant d’étudiants chaque semaine.
Merci à tous les bénévoles qui sont présents chaque semaine pour cette cause. Co’p1, c’est 500 étudiants engagés et mobilisés pour une entraide quotidienne envers les étudiants. Merci au Monde d’avoir invité Co’p1 pour parler de la précarité étudiante.
Nous attendons des mesures concrètes pour que la précarité étudiante diminue.
Si vous êtes étudiants, n’hésitez pas à nous rejoindre, en tant que bénéficiaire ou bénévole (pour rejoindre la grande famille des Co’p1) !
Si vous souhaitez nous aider, n’hésitez pas à nous écrire, à contact@cop1.fr. Toutes les informations sur l’association sont sur notre site, www.cop1.fr.
Bonne fin de journée !

Bérangère Poncet : Tout d’abord, nous souhaiterions que la précarité étudiante soit reconnue, que les institutions et les politiques ne banalisent plus ce terme et qu’une prise de conscience sur l’existence et la persistance de la précarité étudiante ait lieu.
Nous attendons une réelle réflexion sur les aides existantes ainsi que leur réforme afin que chaque étudiant puisse réussir ses études et s’émanciper sans avoir le stress de voir son frigo vide.

Bérangère Poncet : Co’p1 est une association par et pour les étudiants et étudiantes. Chaque semaine, nous distribuons des paniers de produits de première nécessité aux étudiants. Nous avons également développé d’autres actions : de l’aide immatérielle avec un pôle suivi qui aide les étudiants dans leurs démarches administratives ou des questions-informations, des distributions non alimentaires afin d’aider nos bénéficiaires avec des vêtements ou des fournitures gratuites !
Nous avons par ailleurs depuis peu un pôle culture qui permet à nos bénéficiaires d’accéder à des offres culturelles gratuites ou à bas coût.
Bientôt, nous aurons aussi un pôle sport !
Nous essayons au maximum de répondre aux besoins et aux envies des étudiants et de nos bénéficiaires afin que notre aide soit la plus concrète et variée possible.
Live animé par Charlotte Herzog et Luc Vinogradoff
Fragments de campagne. En septembre 2021, Le Monde lançait « Fragments de France », un portrait inédit du pays à travers plus de cent reportages. A un mois de l’élection présidentielle, la rédaction se mobilise de nouveau avec « Fragments de campagne ». A travers un live hebdomadaire, des reportages, des tchats, entre autres, nous allons aborder ces sujets qui nous semblent à la fois primordiaux mais aussi ignorés dans les débats politiques. Services publics, environnement, grand âge… chaque semaine et jusqu’au premier tour, prévu le 10 avril, Le Monde. fr tiendra une journée spéciale. Au menu, aujourd’hui : les jeunesses françaises.
Ce que veulent les jeunes. En pleine campagne présidentielle, Le Monde s’intéresse aux préoccupations de la jeunesse française, à travers la diversité des profils des 18-30 ans, de leurs trajectoires et de leurs aspirations. Nous avons recueilli leurs mots pour faire entendre leur parole. Tout au long de cette journée spéciale, n’hésitez pas à nous envoyer vos témoignages sur votre vie, vos espoirs, vos craintes, votre rapport à la politique, à cette campagne présidentielle, etc.
Tchat à 11 heures. Posez vos questions à Florian Tirana, président de Nightline, service d’écoute téléphonique « par et pour les étudiants ». Il répondra à vos interrogations et vos témoignages sur le thème de la santé mentale des jeunes et des étudiants.
Tchat à 14 heures. Posez vos questions à Bérangère Poncet, secrétaire générale de l’association Co’p1. Elle vous répondra sur le thème de la précarité des jeunes et des étudiants.
Emission à 16 heures. Vulgarisateur de la vie politique, notamment dans son émission diffusée sur Twitch, le streameur Jean Massiet conclura avec nous cette journée spéciale. Durant plus de deux heures, il recevra les journalistes du Monde qui ont participé à cette journée. Il relaiera également les questions que vous pourrez lui poser en direct sur le tchat de sa chaîne.
Témoignages. L’action, oui ; les urnes, non : paroles d’une jeunesse engagée mais abstentionniste
Reportage. « Laissez-nous vivre ! » : dans le Béarn, les rêves et les cauchemars des enfants d’agriculteurs
Décryptage. L’impressionnante « désaffiliation » politique des 18-24 ans en France
Interview. « La jeunesse est traversée par un malaise démocratique profond »
Pour soutenir le travail de toute une rédaction, nous vous proposons de vous abonner.
Vous avez choisi de refuser le dépôt de cookies lors de votre navigation sur notre site, notamment des cookies de publicité personnalisée.
Le contenu de ce site est le fruit du travail de 500 journalistes qui vous apportent chaque jour une information de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement.
Déjà abonné ?
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related Posts