Par Juliette Barot
Guylain Baudelot a changé de voie professionnelle après vingt ans de carrière chez les pompiers de Paris. Recruté dans la police de Publier en 2019, il s’est formé au métier et au maniement des armes pendant plusieurs mois.
Qui dit nouveau métier, dit nouvelle formation. N’ayant jamais exercé de fonctions de maintien de l’ordre, Guylain Baudelot a dû apprendre intégralement la fonction de policier municipal. Six mois de formation ponctuelle effectués à Montpellier, à plusieurs centaines de kilomètres de Publier et de son logement thononais. « Les allers-retours étaient assez fatigants », reconnaît ce Picard d’origine qui avait déjà vécu loin de sa famille lorsqu’il travaillait à Paris.
Cette formation continue est accompagnée de stages. Du commissariat de Thonon à la maison d’arrêt de Bonneville en passant par la police municipale d’Evian : le néo-Chablaisien a observé la réalité du travail de police et sa diversité. « J’ai pu connaître les gens avec qui j’allais devoir travailler. Leur réalité, leurs missions. Et j’ai aussi découvert le terrain et l’environnement de la police de Publier. »
Enfin, l’ancien pompier a appris le maniement des armes. A Publier, les policiers sont équipés d’un bâton, une bombe lacrymogène, un pistolet à impulsion électrique ainsi qu’un pistolet semi-automatique. En plus d’une première formation à Saint-Julien-en-Genevois, Guylain Baudelot, comme ses collègues, devra maintenir son niveau à travers des formations régulières.
En plus de son équipement spécifique, la brigade publiéraine est équipée de caméra piéton. « C’est bien pour désamorcer les conflits, remarque Guylain Baudelot. Ça oblige à un comportement exemplaire et respectueux, du côté du policier comme de celui de l’administré. C’est aussi une sécurité supplémentaire quand on part en intervention. »