Au même titre que Blasimon, Faleyras et Sauveterre-de-Guyenne, Saint-Laurent-du-Bois va bénéficier du projet Gaïa, mis en place dans la région Nouvelle-Aquitaine avec pour objectif la formation professionnelle…
Au même titre que Blasimon, Faleyras et Sauveterre-de-Guyenne, Saint-Laurent-du-Bois va bénéficier du projet Gaïa, mis en place dans la région Nouvelle-Aquitaine avec pour objectif la formation professionnelle de personnes éloignées de l’emploi sur les territoires ruraux, pour le chantier de restauration d’un immeuble communal.
« Dans le cas présent, cette opération est innovante, car elle réside dans la notion d’intercommunalité, explique le maire, Colin Shérifs. L’objectif était de fédérer plusieurs communes autour d’un projet commun et de générer ainsi suffisamment de travaux pour permettre la mise en œuvre du chantier de formation. Il va concerner entre huit et douze stagiaires, qui obtiendront un certificat de capacité professionnelle à l’issue du stage. »
Ce chantier va consister en la transformation d’un immeuble particulier acquis par la commune en trois logements, un T5 et deux T3. Le gros œuvre va être pris en charge par des artisans et une partie de la pose des plâtreries sèches, des carrelages muraux et de la peinture sera effectuée par les stagiaires.
« Nous allons faire poser un chauffage collectif biomasse à partir d’une chaudière à granulés de bois, qui servira à chauffer aussi les deux logements communaux de l’ancien presbytère. Des panneaux solaires seront installés sur la toiture de l’immeuble restauré pour produire de l’électricité. Soit celle-ci sera revendue à l’État, soit elle servira aux logements », poursuit l’édile.
Une fois que ces appartements seront terminés, la commune disposera de huit logements lui appartenant. « Ces trois logements supplémentaires vont amener une dizaine de nouveaux habitants. L’augmentation des logements communaux a pour but de maintenir un nombre d’élèves constant et donc d’éviter d’éventuelles fermetures de classes. De plus, ce secteur de l’Entre-deux-Mers manque cruellement de logements. Pour preuve, nous avons enregistré plus de 200 candidatures en trois jours pour un loyer qui vient de se libérer », précise le premier magistrat.

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