OrientationFormationAlternance
« Lassée de se battre au quotidien pour voir (son) poste adapté à son handicap », Pauline Chevalier, à 33 ans, décide d’entamer une seconde vie professionnelle. Après une décennie passée à travailler dans le milieu bancaire, elle, qui doit vivre avec une surdité profonde, fait le choix de la reconversion. En 2019, elle débute une formation en apprentissage en master Administration des entreprises, option qualité, sécurité, environnement.
Une voie d’accès qualitative
Depuis la réforme de 2005, aucune limite d’âge n’est requise pour les contrats d’apprentissage des bénéficiaires de l’Obligation d’emploi. « Un avantage non négligeable », explique Pauline, désormais chargée de sécurité chez Schneider Electric, à Évreux. « Une entreprise ouverte d’esprit, qui permet d’adapter son poste. L’apprentissage permet de préparer concrètement son insertion professionnelle. » Au sein de l’entreprise, 24 alternants en situation de handicap ont été recrutés en 2021, soit sept de plus qu’en 2020. La même année, huit ont signé un CDI à l’issue de leur contrat. « Nous avons créé des passerelles avec des écoles cibles pour répondre à cet enjeu sociétal, souligne Julie Legoubin, cheffe de projet diversité et inclusion chez Schneider Electric. Quel que soit le niveau, tous nos métiers sont concernés par l’alternance, qui fait partie de notre ADN. » Alors que la crise sanitaire a bouleversé l’emploi des personnes handicapées, l’apprentissage a, au contraire, connu une hausse, avec 2 077 contrats supplémentaires signés par rapport à 2019*.
Des avancées législatives et des aides
Cette dynamique positive, selon Pierre-Olivier Comin, référent sur la question du réseau Cap Emploi, a été favorisée par la loi de 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel. « Cela grâce à une plus grande prise en charge des apprentis avec handicap au sein des centres de formation et une meilleure adaptation des parcours », précise-t-il.
Des avancées législatives qui se conjuguent aux aides de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) afin d’encourager le recrutement d’apprentis. Un coup de pouce à l’embauche sous conditions – six mois minimum et une durée hebdomadaire au moins égale à 24 heures – qui peut aller jusqu’à 3 000 €. Ces aides sont cumulables avec celles des Régions ou de l’Etat dans le cadre du plan de relance « 1 Jeune, 1 solution » (5 000 € pour un apprenti mineur, 8 000 € pour un majeur). Dans la fonction publique, autre vivier d’apprentis, 80 % du coût de la formation est pris en charge par le fonds pour l’insertion des personnes handicapées (FIPHFP).
*Baromètre Cheops de Cap Emploi
Arnaud Bertrand
Le Parisien Etudiant
17.11.2021
Témoignage de Laurène Ringue : Développeuse chez Leboncoin à l'occasion de la Semaine Européenne pour l'emploi des personnes handicapées 2021.
C’est le premier contact d’un employeur avec un futur candidat. Voici quelques élements pour l’améliorer.
Étudier et travailler depuis chez soi, c’est le lot de milliers d’étudiants depuis maintenant plus d’un an. Quels sont les effets de toutes ces vies sans contact ?
L’alternance explose malgré la période et c’est tant mieux. Voici le regard d’Olivier Faron Administrateur Général du CNAM, sur cette tendance positive pour les jeunes mais également pour les entreprises.
Depuis quelques temps, l'apprentissage bénéficie d'une meilleure image. Le nombre de contrats a atteint un record en France, avec plus de 500 000 signatures en 2020.
« Le vivre-ensemble fait partie de notre identité » Les MFR (Maisons familiales rurales) offrent un modèle de formation bien particulier.
Ecoles à la Une
ANNUAIRE FORMATIONS
Dernières Offres publiées
Les dernières offres d’alternance
Toutes les offres : stages, alternance, cdd, cdi…
ZAPPING FLYERS
+ d’événements
Newsletter
En ce moment
Profitez des avantages de l’offre numérique