Henry Buzy-Cazaux (Imsi): «Six mois après la fin de la formation, tous les diplômés ont décroché un emploi» – Le Figaro

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Par Mersiha Nezic • Publié le 27/01/2022 à 06:00 • Mis à jour le 27/01/2022 à 10:55
INTERVIEW – L’Imsi, fondé par Henry Buzy-Cazaux, propose un bac + 3 en alternance dans sept villes françaises.
Le bachelor gestion et négociation immobilières de l’Imsi, l’Institut du management des services immobiliers, prépare en un an les étudiants déjà titulaires d’un bac + 2 à des postes opérationnels, comme l’explique Henry Buzy-Cazaux, fondateur de l’école. Membre du Conseil national de l’habitat, organisme institué auprès du ministre chargé du Logement, cet expert fait figure de référence dans le monde de l’immobilier. À la rentrée 2021, son bachelor a accueilli 350 jeunes en alternance à Paris, Lyon, Toulouse, Rennes, Bordeaux, La Rochelle et Tours.
LE FIGARO. – Quel est le profil des étudiants?
Henry BUZY-CAZAUX. – Ils viennent de filières très variées, de BTS professions immobilières ou commerciaux, de cursus en gestion, langues, lettres, des adultes en reconversion aussi. Une première sélection s’opère sur dossier. Les candidats passent ensuite des épreuves de compréhension et d’expression. Ils passent ensuite un entretien, décisif pour apprécier leur personnalité et leur motivation, mais également leur aptitude à suivre une formation en alternance. Un professionnel de l’immobilier siège dans le jury avec deux représentants de l’école. L’alternance permet de former des professionnels opérationnels d’entrée de jeu, dans l’esprit des métiers et des entreprises. Tous les formateurs de l’école sont des professionnels.

Quels sont les débouchés?
Six mois après la fin de la formation, tous les diplômés ont décroché un emploi. Deux tiers d’entre eux reste dans l’entreprise qui les a formés pour travailler dans les métiers de la transaction et de la gestion résidentielle. Ils deviennent négociateurs, font de la vente, de la location, de la gestion locative, de copropriété, de biens d’investisseurs. Certains s’orientent vers la vente de programmes immobiliers neufs pour des promoteurs ou des constructeurs de maisons individuelles. D’autres se lancent dans la gestion dans le milieu HLM.
Les métiers de l’immobilier ont-ils encore de l’avenir à l’heure des sites internet d’annonces?
Ce n’est pas ce que nous constatons. Les professionnels ont numérisé et modernisé leurs pratiques. Ils se recentrent sur les valeurs ajoutées du métier, le conseil, l’accueil et l’accompagnement du client. Les situations de vie qui accompagnent un achat immobilier sont uniques (mariage, divorce…). Leur hétérogénéité crée une complexité technique, économique et juridique. Les écoles immobilières ne suffisent pas pour alimenter les besoins. Chaque semaine, nous sommes sollicités par des recruteurs auxquels nous disons souvent non. Nous sommes en flux tendu.
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