L’invitée – L’apprentissage, un moteur d’innovation dans le canton – 24 heures

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Cesla Amarelle se réjouit de constater le succès de la formation professionnelle auprès des jeunes et de leurs parents.
Dix-huit mille sept cents jeunes vaudois sont inscrits en formation professionnelle initiale. C’est 53% de tous les jeunes en formation postobligatoire, sensiblement plus que les 39% qui sont au gymnase. Et chaque année depuis 2018, grâce aux efforts conjoints renforcés des entreprises formatrices et du Département de la formation que je conduis, le nombre de nouveaux contrats signés augmente. Ainsi, en 2020, nous avons enregistré 6465 nouveaux contrats, un nombre qui n’avait plus été atteint depuis 2012.
Ouvrant la porte sur 175 professions différentes, l’apprentissage, dans notre canton, se porte bien. Mais nous travaillons à ce qu’il se porte mieux encore. Première mesure du programme de législature du Conseil d’État, la valorisation de l’apprentissage se concrétise par un plan d’action qui, depuis 2019, enregistre de jolis succès.
«S’il offre une formation solide, l’apprentissage est aussi une voie d’avenir.»
Le premier axe de cette politique de développement pragmatique concerne la promotion de la formation professionnelle auprès des jeunes et de leurs parents. Pour y parvenir, le meilleur moyen est de permettre aux écoliers de se rendre dans les entreprises: c’est ce que propose le programme LIFT, qui facilite l’accès des jeunes au monde du travail et dans lequel Vaud est le canton latin le plus impliqué. Nous avons aussi nommé des référents du monde professionnel dans tous les établissements qui sont les interlocuteurs directs des jeunes et prolongeons désormais le Salon des métiers par des forums régionaux dont le premier se tiendra dans quelques semaines.
Le second axe veut prévenir les échecs et les ruptures d’apprentissage. Désormais, nous suivons individuellement tous les élèves qui sortent sans solution de l’école. Nous avons quasi doublé le nombre de commissaires d’apprentissage et amélioré la prise en charge des filières qui connaissaient des taux d’échec alarmants. Le taux de certification des apprentis est ainsi passé entre 2018 et 2021 de 85% à près de 90%.
Enfin, le Conseil d’État s’est fixé un objectif ambitieux: créer 1000 nouvelles places en cinq ans surtout dans le secteur privé. Ce but est déjà dépassé.
S’il offre à tous les jeunes une formation solide et un métier enviable qui protège contre les aléas du futur, l’apprentissage devient aussi une importante voie d’avenir. En collaboration directe avec les secteurs innovants du tissu économique vaudois (par exemple BlueBotics pour le Centre professionnel du Nord vaudois), il permet aux jeunes de se former à la pointe de l’innovation pour faire face, par exemple, aux transitions numérique et écologique. Entreprises formatrices, associations professionnelles, enseignants, conseillers en orientation: son succès repose sur le partenariat de nombreux acteurs. C’est une tâche constante mais autour de laquelle s’est installée une dynamique vertueuse qu’il s’agira de préserver et d’élargir ces prochaines années en faveur de cette filière qui concentre tous les ingrédients du succès de notre canton.
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Une campagne sera lancée prochainement dans le canton de Vaud.
Environ 21% des contrats sont rompus avant la fin de la formation, indique une enquête de l’Office fédéral de la statistique jeudi. Les domaines des soins de beauté et de coiffure, des sports et de la restauration sont les plus touchés.
La Fondation Qualife lance un site internet ludique pour aider les jeunes Romands à mettre toutes les chances de leur côté.

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