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Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la jeunesse et de l’engagement est venue, hier, célébrer les 50 ans du BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) avec les jeunes en formation à l’Atrium FJT. Préparant aux métiers d’animateurs auprès des enfants, cette formation délivre 40 à 45 mille brevets par an.
Pour cet anniversaire spécial, 25 mesures ont été annoncées la semaine dernière dans le but de moderniser la formation. "Il faut encourager les jeunes à se diriger dans cette voie et mettre des moyens pour les attirer" note la ministre.
Et Sarah El Haïry d’insister sur le rôle joué par ces animateurs. "Ils sont invisibles. Et pourtant, ils sont des accélérateurs de citoyenneté et de vivre ensemble. Pour éduquer les enfants, ils viennent en complément des enseignants et de la famille".
64 millions d’euros ont été injectés dans ce projet de faire évoluer le BAFA. Trois piliers y sont développés : formation, rémunération et reconnaissance. Parmi les mesures que la secrétaire d’Etat a détaillées auprès des jeunes : l’entrée en formation à partir de 16 ans, la création de plusieurs aides financières pour réduire le reste à charge, la mise en place d’un comité de filière, l’obligation de rémunérer les stages pratiques. Jeunes et formateurs se félicitent de ces avancées, et particulièrement la dernière. "Il était temps ! On se battait avant avec les structures, maintenant ils seront tous payés", affirme un des formateurs.
Revaloriser les diplômés qui veulent en faire leur métier est également une thématique chère à Mme El Haïry. "Les salariés n’ont pour la plupart qu’un temps partiel, ce qui n’est pas assez." En réponse, elle prévoit la possibilité de cumuler les différents statuts d’animateurs.
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