La CCI de Tarn-et-Garonne mise sur la formation de demain et le ferroviaire – LaDepeche.fr

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l’essentiel Le bureau de la CCI 82 a présenté ses projets à Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie soit l’aménagement d’un campus et la création d’un pôle de maintenance ferroviaire.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn-et-Garonne, emmenée par son président Pascal Roux, a profité d’une visite de Jean-François Rezeau, président de la CCI d’Occitanie, pour évoquer deux grands projets qui lui tiennent à cœur : le campus de demain et la création d’un pôle de maintenance ferroviaire.
A l’étroit dans ses murs et convaincues que ses outils pédagogiques ne sont plus adaptés, la CCI envisage d’aménager un campus susceptible d’accueillir 1 000 étudiants et autant de stagiaires. Le bâtiment envisagé s’étend sur 2 150 m2 et offre 32 salles de formation de 4 à 80 places, deux amphithéâtres et des équipements pour faire du campus un lieu de vie. Actuellement, la CCI accueille 650 étudiants en BTS, Licence, Master, l’Ecole de gestion et de commerce et la formation continue des adultes. "Nous avons entamé des travaux de recherche sur la pédagogie de demain, lance Xaxier Aumont, membre du bureau délégué à la formation. Nous ne sommes pas en concurrence avec l’Université de Montauban et il y a une place pour les petites structures par rapport aux plus grosses."
Trois possibilités sont actuellement à l’étude : deux concernent le réaménagement de bâtiments existants dans Montauban et le troisième prévoit la construction d’un campus à l’extérieur de la ville. le coût de l’opération est estimé entre 7 et 10 millions d’euros. La CCI se donne trois ans pour mettre ce projet à exécution.
Une formation sera proposée en matière de maintenance ferroviaire, car l’autre grand projet de la CCI, porté par son président, consiste en la création d’un pôle de maintenance ferroviaire, baptisé Occirail. "L’Occitanie est la région où il y a le plus de projets en matière ferroviaire : la LGV Bordeaux-Toulouse, la LGV Montpellier-Perpignan, sans oublier l’extension des réseaux de tram de Toulouse et Montpellier. Or, il n’y a pas de structure capable de construire et d’entretenir des machines dans tout le sud-ouest. Nous sommes aussi confrontés à une carence de formation de personnel dans le domaine du ferroviaire."
Plusieurs sites de 10 à 15 hectares dotés d’une réserve foncière équivalente ont été ciblés en Tarn-et-Garonne, sites qui doivent être déjà équipés de rails pour accueillir les machines. "L’idée est de fédérer les entreprises d’Occitanie, d’autant que ce pôle peut aboutir à la création de 150 emplois directs et deux à trois fois plus de retombées profitables pour tout le territoire derrière." La CCI espère lancer la partie foncière du projet et l’aménagement des voies en 2025 histoire d’être "synchro" avec la LGV. Mais il faudra d’abord décacheter une enveloppe de l’ordre de 15 M€. L’apport et l’appui de la Région et de la CCI Occitanie ne seront pas de trop pour cet ambitieux projet, qui doit s’étirer sur une dizaine d’années.
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